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222. REVuE WAGNÉRIENNE (La).
Paris, Fischbacher, 1885-1888.
3 volumes grand in-8, bradel demi-percaline
grise avec coins, dos lisse, pièce de titre brune, non rogné, couverture (
Reliure de l’époque
).
4 000 / 5 000 €
C
OLLECTION COMPLèTE
des 36 numéros parus du 8 février 1885 au 15 juillet 1886.
Cette importante revue symboliste contribua à la mode du wagnérisme en France dans le dernier tiers du XIX
e
siècle.
Plusieurs écrivains de renom y collaborèrent, dont, en premier lieu Stéphane Mallarmé qui y publia l’article
Richard
Wagner, rêverie d’un poète français
. On compte également dans les rangs René Ghil, Huysmans, Catulle Mendès, Stuart
Merrill, Charles Morice, Verlaine, Villiers de L’Isle-Adam ou encore Jean Richepin.
u
N DES TRèS RARES EXEMPLAIRES SuR JAPON
.
Il est bien complet des 7 planches hors texte, dont la lithographie originale de
Fantin-Latour
pour
L’Évocation d’Erda
,
celle d’
Odilon Redon
pour
Brünnhilde
, et celles de
Jacques-Émile Blanche
(
Tristan et Isolde
, et
Le Pur-simple
). Les
couvertures des livraisons des tomes II et III, au nombre de 20, ont été conservées.
Prospectus (4 pages) et bulletin de souscription (un feuillet volant) ajoutés.
I
MPORTANT EXEMPLAIRE DE
P
IERRE
L
OuŸS
(1870-1925) (I, n° 1046), avec son cachet à l’encre rouge sur une garde. Le
romancier, principalement connu pour ses textes érotiques, était un fervent admirateur de l’œuvre de Wagner. Il effectua
d’ailleurs le mythique pèlerinage de Bayreuth, marchant sur les traces du compositeur, et ce à deux reprises, en 1891 et en
1892. L’univers wagnérien a exercé sur lui une grande attraction, en particulier
Parsifal
, opéra qu’il assurait connaître
à peu
près par cœur jusqu’au bout
(!), et à propos duquel il écrivait :
L’émotion que me donne Parsifal est une extase
continuellement douce et bienfaisante
(cf. Jean-Paul Goujon, « Pierre Louÿs et Wagner » in
Littératures
, n° 18, 1988,
pp. 151-170).
192
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