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226. ÉCRITS POuR L’ART.

Paris,

s.n.,

1887

. 6 fascicules en un volume in-8, demi-maroquin noir avec coins,

filet doré, dos lisse orné en long de deux doubles filets dorés s’entrecroisant plusieurs fois, tête dorée, non

rogné, couvertures (

H. Blanchetière

).

1 000 / 1 200 €

Première année, complète des 6 livraisons mensuelles (du 7 janvier au 7 juin 1887), chacune ornée d’un portrait d’écrivain

(René Ghil, Stuart Merrill, Mallarmé, Francis Vielé-Griffin, Henri de Régnier et Villiers de L’Isle-Adam).

Cette revue d’avant-garde, dirigée par René Ghil, fut publiée jusqu’au 15 février 1906.

une longue note imprimée en tête du premier numéro rappelle la récente naissance du Symbolisme, dont Jean Moréas a

écrit un manifeste dans le

Figaro

du 18 septembre 1886 :

Pour d’intelligents et probes regards ouverts sur les agitations

de poètes en les derniers mois de l’année 1886

[...]

quelques esprits s’imposent : un groupe que l’on dénommera

désormais : le groupe Symbolique et Instrumentaliste. Sous la règle du Maître, M. Stéphane Mallarmé : le seul qui

n’ignore pas de quels secrets tonnant soudain l’air vient de s’élargir quand un Symbole est là, qui dit ! et le premier qui,

par l’Après-Midi d’un Faune, sortit du néant l’idée de l’Instrumentation que devait réaliser heureusement, en son Traité

du Verbe, M. René Ghil

[...].

De la bibliothèque Auguste Garnier.

227. LA CONquE. S.l.,

15 mars 1891 - mai 1892

. 11 fascicules en un volume in-8, bradel demi-percaline beige

avec coins, dos lisse orné d’un fleuron doré, pièce de titre noire, non rogné, couvertures (

Durvand Thivet

).

3 000 / 4 000 €

C

OLLECTION COMPLèTE

de cette revue fondée par Pierre Louÿs, laquelle proposait

une anthologie des plus jeunes poètes

.

André Gide, Paul Valéry, Leconte de Lisle, Léon Dierx, Stéphane Mallarmé et Jose-Maria de Heredia ont, entre autres,

collaboré à cette publication. Mallarmé y a publié le poème

Éventail (de Madame Mallarmé)

(n° 4, juin 1891), et Verlaine

une pièce intitulée

Chanson

(n° 7, septembre 1891). On y trouve aussi

La Belle au bois dormant

de Paul Valéry (n° 9,

novembre 1891). Enfin, le n° 10 (décembre 1891) renferme la toute première chanson de Maurice Maeterlinck,

Vous avez

allumé les lampes...

, sous le titre

Lied

.

La revue s’interrompit après le onzième numéro paru. Ni le douzième numéro, ni le frontispice commandé à Félicien Rops,

décédé entre temps, ne furent livrés. Il a en outre été tiré à quelques exemplaires un numéro spécimen noté n° 1 (1

er

mars

1891).

Tirage à 120 exemplaires sur papier de luxe, celui-ci

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100

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