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E
XEMPLAIRE DE
P
AuL
É
LuARD
,
quI A RECOPIÉ SuR
3
PAGES DE GARDES uN POèME EN PROSE DE
P
AuL
V
ALÉRY
, intitulé
Purs
drames
, tiré des
Entretiens politiques et littéraires
(n° 24, mars 1892). Et P
AuL
V
ALÉRY A ÉCRIT
,
EN REGARD
:
Pour Paul Eluard
Il y a cinquante ans que j’ai
écrit ces phrases.
Est-ce le même ? Est-ce quelque
autre qui les relit ?
On s’y perd. Je m’y perds. Drôle
de drame.
Paul Valéry
Le poète surréaliste a également enrichi son exemplaire de ce
JOLI quATRAIN AuTOGRAPHE À TROIS MAINS
,
COMPOSÉ uN PEu
À LA MANIèRE D
’
uN CADAVRE EXquIS PAR
P
IERRE
L
OuŸS
, A
NDRÉ
G
IDE ET
P
AuL
V
ALÉRY
, les principaux collaborateurs de la
revue :
Les aigles noirs passent à travers les grands porches
[P. Louÿs]
Des ailes folles heurtent les auvents fermés
[André Gide]
Des ailes sombres tordent les tresses des torches
[Paul Valéry]
Surgissez du fond des draps lourds, vous qui dormez.
[P. Louÿs]
Bien complet du feuillet de supplément dans le n° 1 (15 mars 1891) et le n° 11 (mai 1892).
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