189 / 290
187
216. RENARD (Jules). L’É
CORNIFLEuR
.
Paris, Paul Ollendorff, 1892.
In-12, maroquin ocre, janséniste, filet
intérieur doré, doublure de maroquin vert amande, gardes de soie noisette, doubles gardes de papier peigne,
tranches dorées sur témoins, couverture et dos (
Mercier s
r
de Cuzin
).
3 000 / 4 000 €
Édition originale.
u
N DES
10
EXEMPLAIRES SuR HOLLANDE
.
Parfaite reliure doublée d’Émile Mercier, successeur de Francisque Cuzin.
Des bibliothèques Laurent Meeûs (n° 1419), Raoul Simonson, et E
G
. Bouchez.
217. RENARD (Jules). Lettre autographe signée à un critique, datée de
Lagny, Seine et Marne
le
4 juillet 1892
, 2
pages in-16 sur un bifeuillet (126 x 119 mm), à l’encre noire sur papier vergé, avec filigrane
Waverley
, sous
chemise demi-maroquin noir moderne.
1 000 / 1 200 €
B
ELLE LETTRE SuR
L
’É
CORNIFLEUR
ET LES JEuNES ÉCRIVAINS
.
Je lis seulement aujourd’hui les lignes amicales que vous avez écrites sur l’Écornifleur. J’en suis très touché, un peu confus
et je vous en remercie vivement. Je ne pense pas, comme vous, que l’Écornifleur soit un roman nouveau. Peut-être qu’il
n’y aura plus de roman nouveau. Ce mode de penser est vraiment usé.
[…]
Cette inquiétude, les vieux ne la comprennent
pas. Elle les dérange dans leur repos bien gagné. Elle les aigrit, et comme elle s’exaspère chez nous, elle nous rend injuste
pour eux. Zola soupçonnera-t-il jamais combien la jeunesse est indifférente à sa Débâcle... Restons donc entre jeunes. Il
n’est pour nous louanges que de jeunes et je suis bien fier des vôtres.
Correspondance générale
, éd. J.-Fr. Flamant, Champion, 2009, t. I, n° 290.
Deux petites traces de scotch à la pliure.
215
218