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Citons par exemple le début de
Dans la rue
:
C’est le trottoir avec ses arbres rabougris.
Des mâles égrillards, des femelles enceintes,
Un orgue inconsolable ululant ses complaintes,
Les fiacres, les journaux, la réclame et les cris
et la fin de
Noël solitaire
:
Et j’écoute longtemps les cloches, dans la nuit...
Je suis le paria de la famille humaine,
À qui le vent apporte en son sale réduit
La poignante rumeur d’une fête lointaine.
L
ES DESSINS SONT TOuS À LA PLuME
; l’on sait à quel point Laforgue dessinateur a été dernièrement remis à l’honneur. Le
poète a croqué une tête d’homme barbu, puis, sur la même page, cinq dessins (homme au cigare, tête de femme, femme
au chapeau, silhouette d’homme, esquisse d’un visage) ; plus loin, homme en haut-de-forme, et enfin tête d’homme.
Véritable laboratoire de création, ce précieux ensemble unit Laforgue poète et Laforgue dessinateur.
Poésies complètes
, Lausanne, L’Age d’Homme, t. I, 1986, (p. 267, 269, 272, 285, 295, 296, 323, 325, 374, 382, 402, 405
et 419), avec mention des manuscrits dans les notes.
Bords légèrement effrangés, manques de papiers restaurés.
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