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A la fin du mois de septembre, Nerval se pense guéri. “Mais dès le 7 octobre, il annonce à son père la reprise

de sa “bizarre exaltation nerveuse”. Émile Blanche note pour sa part que Nerval lui avait été présenté le 12

octobre “dans un état de délire furieux”. Cette phase d'internement de l'écrivain dans la “maison Blanche”

va se prolonger jusqu'à la fin de mai 1854. C'est pendant cette période que Nerval agence la publication des

Filles du feu

et entreprend de composer

Aurélia

” (Édouard Graham).

Provenance :

Jules Marsan

(1976, nº 84)

.- Daniel Sickles

(XVI, 1994, nº 7019).

(Graham,

Passages d’encre,

nº 2, pp. 59-62.- Nerval,

Œuvres complètes

III, Bibliothèque de la Pléiade, 1993, p. 832.)

4 000 / 6 000

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NERVAL (Gérard de).

Lettre adressée à M. Abel.

Sans lieu, ce mercredi

[30 novembre 1853].

Lettre autographe signée “Gérard de Nerval” ; 1 page in-8, adresse avec marques postales au verso du second

feuillet : “De M. Gérard de Nerval / à Monsieur / Monsieur Abel prote / chez M. Gratiot imprimeur / rue de

Seine St Germain / Paris.”

Lettre adressée au prote de l’imprimeur Gustave Gratiot à propos des

F

illes du

feu

.

“[…] Il faudrait me garder Le comte de St Germain s’il n’est pas encore composé. Sinon, faites-le moi dire.

J’ai aussi quelques modifications à faire à la copie d’hier. Mais je les ferai sur l’épreuve en placards. C’est peu de

chose d’ailleurs ; l’introduction donnera la clé et la liaison de ces souvenirs. […]”

(Nerval,

Œuvres complètes

III, Bibliothèque de la Pléiade, 1993, p. 829.)

1 000 / 1 500