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GAUTIER (Théophile).

Émaux et Camées.

Paris, Eugène Didier, 1852.

Petit in-12 [141 x 91 mm] de (2) ff., 106 pp., (1) f. de table : maroquin bleu, dos à nerfs

richement orné, double filet doré encadrant les plats avec fleurons prolongés de feuillages dorés

dans les angles et, au centre, camée d’après l’antique avec sujet féminin formé d’une empreinte

en mastic vieux rose insérée dans un ovale évidé serti d’un double filet et d’une guirlande

dorée formant pendentif, coupes filetées or,

doublures de maroquin rouge

encadrées de filets et

dentelle dorés, avec au centre une branche de feuillage au naturel dorée, tranches dorées sur

témoins, couverture conservée

(Chambolle-Duru).

Édition originale.

Le “poète impeccable”.

Le recueil que Théophile Gautier enrichira de pièces nouvelles jusqu’à sa mort constitue

le sommet de son art poétique. Il marque dans l’histoire de la poésie française un tournant

aussi important que les

Méditations poétiques

de Lamartine, à un moment où le romantisme

commençait à s’épuiser, selon Henri Mitterand. Il offrait des possibilités de renouvellement

qui firent du poète le théoricien et le maître incontesté de la poésie parnassienne. Prééminence

que lui reconnaîtra Baudelaire lui-même, en lui accordant la célèbre dédicace des

Fleurs

du Mal,

en 1857.

Exemplaire enrichi de 42 dessins originaux signés de Gustave Fraipont (1849-1923),

dont 19 grands.

Exécutés à la plume et à l’encre de Chine, ils sont rehaussés de lavis brun et en partie aquarellés :

l’un d’eux est un portrait en médaillon de Théophile Gautier.

Superbe reliure doublée et richement décorée de Chambolle-Duru.

2 000 / 3 000