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“Le heurt que
Le Génie du christianisme
donna aux esprits fit sortir le XVIII
e
siècle de l’ornière, et le jeta pour
jamais hors de sa voie. […]
Le Génie du christianisme
restera mon grand ouvrage, parce qu’il a produit ou
déterminé une révolution, et commencé la nouvelle ère du siècle littéraire” (
Mémoires d’outre-tombe
).
L’édition originale parut le 14 avril 1802, six jours après que le Concordat eut été ratifié : Chateaubriand avait
en effet retardé la publication de son essai afin de faire coïncider les deux événements. La réédition de l’ouvrage
en 1809 chez les Ballanche, dont le fils, Pierre-Simon, était un ami et correspondant de Chateaubriand, a sans
doute été motivée par la parution des
Martyrs
cette même année.
Exemplaire sur grand papier vélin.
Il a été enrichi de la suite des 9 figures gravées par R. de Launay, Delignon, Baquoy, Delvaux, etc., d’après les
dessins de Le Barbier, Delvaux, Chauvet et Boichot illustrant l’édition donnée par Lenormant en 1816.
Très élégante reliure décorée du temps signée de Bozerian jeune.
De la bibliothèque
Jacques Guérin
(1985, nº 28). Infimes frottements à la reliure.
(Bibliothèque nationale,
En français dans le texte
, 1990, n° 206 : pour l’édition originale parue en 1802.)
3 000 / 4 000
€