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CLAUDEL (Paul).

Le Soulier de satin,

ou le Pire n’est pas toujours sûr. Action espagnole en quatre

journées. Avec les frontispices composés par José Maria Sert.

Paris, Librairie Gallimard, 1928-1929.

4 volumes in-4 [257 x 199 mm] de 132 pp., (1) f., 1 planche ; 118, (1) f., 1 planche ; 153 pp., 1 planche ;

171 pp., (1) f., 1 planche : maroquin lie-de-vin, dos lisses, plats recouverts de parchemin avec, au

centre, pièce de titre de maroquin lie-de-vin, filet doré en encadrement, non rognés, têtes dorées,

couvertures et dos de satin mauve conservés, étuis

(Pierre-Lucien Martin).

Édition originale, tirée à 331 exemplaires seulement.

Elle est illustrée de quatre gravures, tirées en noir sur fond or, du peintre José Maria Sert, dédicataire

de l’œuvre.

Un des 15 exemplaires sur vieux Japon teinté (nº IX), enrichi d’un second état des gravures

sur Chine.

L’édition en quatre tomes offre la version intégrale de la plus grande réussite théâtrale de Paul Claudel.

La pièce sera créée en 1943 à la Comédie-Française par Jean-Louis Barrault, dans une version

considérablement abrégée.

Le Soulier de satin

, commencé en 1919, achevé en 1924, surplombe l’ensemble de l’œuvre dramatique

de Claudel. Il s’agit, selon l’une de ses formules aux variantes multiples, d’un « énorme drame, mélange

incongru de bouffonnerie, de passion et de mysticité ». Un autre signe consacre son exceptionnelle

importance :

Le Soulier de satin

apparaît comme l’épilogue, éclatant et résolutoire, de

Partage de midi

 :

« drame testamentaire » au-delà duquel va s’ouvrir pour l’écrivain une seconde carrière, pour la majeure

part vouée à l’élucidation des symboles bibliques” (Gérald Antoine in

En français dans le texte,

337

).

Très bel exemplaire.

Des bibliothèques

Raoul Simonson

et

Charles Hayoit

(2005, nº 179)

,

avec ex-libris.

3 000 / 4 000