The Spider and the Flie
rencontra peu de succès lors de sa publication et fut presque oublié durant les
siècles suivants jusqu’à sa réimpression en 1894. Cet oubli est sans doute en grande partie dû au fait
qu’Heywood prit fait et cause pour le camp catholique. Lors du rétablissement de la religion réformée
par Elizabeth, il s’exila en France.
Son poème est désormais réapprécié tant pour son illustration extravagante que pour le témoignage
historique qu’il constitue sur les Tudor. De même, il exerça une grande influence sur l’anglais
littéraire, cinquante ans avant les premières pièces de Shakespeare. La critique moderne considère
l’œuvre de Heywood comme un lien entre les pièces morales du théâtre médiéval et les drames
séculiers de Marlowe et de Shakespeare, une source du drame élisabéthain.
Rare exemplaire complet, dans une reliure décorée de De Samblancx & Weckesser.
Petite restauration marginale au titre avec reprise d’une partie de la bordure ; second feuillet
réenmargé avec perte de deux mots ; quelques feuillets rognés très court ; les feuillets I
2
et I
3
sont
légèrement plus courts. Ces défauts sont mineurs : les quelques exemplaires apparus sur le marché
depuis trente ans étaient en piteuse condition, souvent incomplets et très restaurés.
Provenance :
Amor L. Hollingsworth
, avec ex-libris (Boston, C.F. Libbie, 12 avril 1910, n° 884).-
Librairie Goodspeed
, 1973.-
Arthur & Charlotte Vershbow
(cat. New York, 2013, nº 205).
A Catalogue of the Printed Books collected by Henry Huth
, London, 1880, I, pp. 685-686.- Rice Henderson,
John Heywood’s
The Spider and the Flie: Educating Queen and Country
, University of North Carolina Press, 1999.- Pforzheimer, 469 : “The illustrations
and decorations as well as the general typographical excellence make this book outstanding among English work of the time.”
10 000 / 15 000 €