Quant aux festivités de décembre 1840 dont Paris fut le théâtre et Louis-Philippe le grand
ordonnateur, Jean Tulard les a remises en perspective, non sans ironie : “C'est la monarchie de
Juillet qui ramène la dépouille de Napoléon en France en grande pompe, croyant ainsi récupérer
pour le boutiquier Louis-Philippe une partie du prestige de la légende napoléonienne qui s'est déjà
constituée (...). Sans s'en douter, la monarchie de Juillet fait le lit du prétendant, cet inconnu qui
rate tous ses complots, Louis-Napoléon. Il deviendra Napoléon III douze ans plus tard.”
Jolie reliure-écrin de Renaud Vernier dans laquelle les deux lettres autographes protégées par des
volets en Plexiglas se font face.
30 000 / 40 000 €