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[CASANOVA, Giacomo.]

Histoire de ma fuite des prisons de la République de Venise qu’on appelle les

Plombs.

Ecrite à Dux en Bohême l’année 1787.

Leipzig

[Prague],

chez Le Noble de Schönfeld, 1788.

In-8 de 270 pp., (1) f. blanc et 2 planches hors texte ; demi-basane brune à coins, dos lisse orné,

pièce de titre de maroquin rouge, tranches rouges

(reliure de l’époque).

Édition originale, rare.

Imprimée sous le voile de l’anonymat à Prague, et sans doute parue dès l’été ou l’automne 1787

en dépit de l’adresse et de la date figurant sur la page de titre, elle est illustrée de deux figures hors

texte, dont un frontispice, dessinées et gravées sur cuivre à Prague par Johann Berka. La seconde,

célèbre, montre Casanova s’enfuyant par le toit du palais des Doges, sous lequel se trouvait

la prison des Plombs.

Seul fragment des

Mémoires

de Casanova paru du vivant de l’auteur : le récit de son évasion

rocambolesque en est un des chapitres les plus fameux.

“Sur ordre des inquisiteurs d’État, Casanova fut arrêté à Venise le 26 juillet 1755 et conduit à la

prison des Plombs. Ignorant le motif et la durée de sa peine, il y séjourna quinze mois avant de

s’en évader le 1

er

novembre 1756. Le récit de cet exploit, qui le rendit célèbre dans l’Europe entière,

ne fut publié qu’en 1788. L’édition originale, rarissime car tirée à trois cent cinquante exemplaires,

fut imprimée à partir des

Mémoires

rédigés en français par l’aventurier dans sa retraite du château de

Dux, en Bohême. Dans ce qui constitue un magistral plaidoyer contre l’arbitraire et le despotisme,

Casanova recrée le climat psychologique de sa détention et décrit, non sans humour, sa lutte

obstinée pour recouvrer, au péril de sa vie, la liberté” (Béatrice Mairé).