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RACINE, Jean.
Athalie
tragédie. Tirée de l’Ecriture sainte.
Paris, Denys Thierry, 1691.
Relié à la suite :
MOREAU, Jean-Baptiste.
La Musique d’Athalie
par J.B. Moreau, maistre de musique du Roy.
Composéé [sic] par ordre de sa Majesté. Gravéé [sic] par H. de Baussen.
Paris, chez l’auteur et chez
Loyauté et Foucault, sans date
[1692].
2 ouvrages en un volume in-4 de 1 frontispice, (6) ff., 87 pp. ; 1 titre, (1) p. pour l’adresse “Au Roy”,
42 pp., (1) p. de privilège : maroquin rouge, dos à nerfs orné, double encadrement doré à la Du Seuil
sur les plats avec fleurons dans les angles, coupes et bordures intérieures décorées, tranches dorées sur
marbrures
(reliure de l’époque).
Éditions originales.
Athalie
est ornée d’un frontispice gravé en taille-douce par Mariette d’après J.-B. Corneille.
(Guibert,
Bibliographie des œuvres de Jean Racine
, 107-110 : “
Athalie
fut sa dernière pièce et son dernier
chef-d’œuvre.”)
Exemplaire exceptionnel dans lequel on trouve, relié à l’époque à la suite,
le premier tirage de la
Musique d’Athalie
par J.B. Moreau.
Pour des raisons morales et religieuses, l’opposition rencontrée par la pièce fut d’emblée très vive,
si bien que Mme de Maintenon renonça à la faire représenter en public. À Saint-Cyr, elle refusa
l’accompagnement musical et le grand spectacle initialement prévus, d’où, sans doute, la grande
rareté de la partition.