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SÉVIGNÉ, Marie de Rabutin-Chantal, marquise de.
Lettres de Madame Rabutin-Chantal, marquise de Sevigné, à Madame la comtesse
de Grignan, sa fille
.
La Haye, P. Gosse, J. Neaulme & Comp., 1726
.
2 volumes in-12 [158 x 94 mm] de (10) ff., 344 pp., (1) f. d’errata ; (1) f., 298 pp., (7) ff. d’errata et
de table : maroquin bleu roi, dos à nerfs ornés, triple filet doré encadrant les plats, coupes filetées or,
dentelle intérieure, tranches dorées sur marbrures
(Trautz-Bauzonnet)
.
Importante édition en partie originale des
Lettres
de Madame de Sévigné : “d’une très
grande rareté” (Tchemerzine).
Une première édition, très lacunaire – 31 lettres en tout et pour tout – a paru à Troyes en 1725 :
édition “d’essai” dont il ne subsiste que deux ou trois exemplaires. Elle a été suivie par une “seconde
édition originale” publiée clandestinement à Rouen en 1726 par Thiriot, ami et correspondant de
Voltaire : elle renferme 138 lettres.
Publiée la même année, cette nouvelle édition à l’adresse de La Haye contient 39 lettres de plus que
la précédente et les textes de celles déjà publiées ont été corrigés.
La destinée paradoxale de Mme de Sévigné (1626-1696) tient au caractère de sa correspondance :
écrite pour un usage privé – elle s’adresse notamment à sa fille, Mme de Grignan – elle devint,
trente ans après la mort de son auteur, un des chefs-d’œuvre de la littérature française, dont la
multiplication des éditions atteste la vogue.
Bel exemplaire en maroquin décoré de Trautz-Bauzonnet.
Les pages 254 à 295 du tome II contiennent le “Catalogue des livres imprimées [sic] & dont il y
a nombre chez P. Gosse & J. Neaulme, libraires à La Haye. Chez J. Groenewegen & N. Prevost,
libraires à Londres. Et chez Marc Michel Bosquet, libraire à Genève.”
Rahir,
Bibliothèque de l’amateur
, p. 639.- Tchemerzine V, p. 820.
2 000 / 3 000 €
“
La première
personne
de son siècle
pour le style
épistolaire
”
(Voltaire)