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Émilie-Louise de
BEAUHARNAIS
– Lettre autographe
adressée à son mari. Paris, 23 mars 1818. 2 pp. ¼ in-8.
Émouvante lettre à son mari
« J’ai reçu votre lettre, cher ami et je vais essayer d’y
répondre,
je suis si souffrante et si faible que c’est tout ce
que je peux faire que de tenir une plume
. Je suis épuisée
depuis plus de quinze jours….il y eut un moment où je ne
pouvais recevoir personne…et je commence à sentir le
besoin de m’éloigner, chercher ailleurs les distractions, du
moins du mouvement. J’ai tant souffert ici…Adieu cher ami,
…encore écrivez moi. Amitié pour la vie »
Joint
: la transcription.
€ 200 - 300
218
Émilie-Louise de
BEAUHARNAIS
– Quatre lettres auto-
graphes signées.
1806-1809 & 1814 ? -
8 pp. in-12.
À Madame Hamelin,
garde d’atour de l’Impératrice
Joséphine. Elle a reçu sa petite note relativement aux
inventaires et le détail des factures de marchands ; elle
souhaite avoirledoublepourlemémoiredumois. «Quoique
à Luxeuil, les affaires de S.M. l’Impératrice ne devant point
être négligées, je désire que Madame Hamelin m’envoie les
notes des mois de fournitures faites à S.M... »
À son père, le marquis de Beauharnais,
lui demandant
des nouvelles de son nouveau poste : « …Le retour de
l’Impératrice a un peu dérangé mes projets, j’ai été sans
cesse aux Tuileries. Désirant me dédommager d’une si
longue absence, elle est revenue bien portante, mais
désolée de s’être encore éloignée de l’Empereur. Elle
reçoit presque tous les jours de ses nouvelles et il lui écrit
des lettres charmantes, raison de plus pour se chagriner
d’être loin de lui. Au reste, tout Paris le souhaite... »
À sa fille Joséphine.
Nouvelles de famille, de son grand
oncle M. de Barral qui vient de mourir, de son grand-père,
enchanté d’avoir reçu la Croix de Ste-Anne, Macdonald
est chargé de lui donner l’autorisation ; Mlle d’Orléans
part aujourd’hui à Randan, toute la famille suivra ; « On
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y restera un mois plein. J’attends Fleury aujourd’hui au
dîner ; s’il ne vient pas, j’irai demain… » Sur ses achats de
mode (un schall, des gants,
une belle collerette, et des
boucles d’oreille au bouton en diamants de 12.000 fr qui
m’aurait couté vingt chez Bouquignon,
etc.).
Joint
: un billet d’invitation de M. de Lavallette (avril 1806,
1 page in-12, cachet rouge de franchise à l’adresse). une
lettre de sa fille Joséphine à son père (2 pp. in-12 sur
papier gaufré). une lettre d’Hector de Barral (1 page in-12).
€ 500 - 600