Previous Page  81 / 142 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 81 / 142 Next Page
Page Background

80

François de

BEAUHARNAIS

(1756-1846), militaire,

ambassadeur en Espagne sous l’Empire ; beau-frère de

l’Impératrice Joséphine

– Quatre lettres autographes

signées [1801] -

1819.

8 pp. in-8 dont avec adresse.

29 frimaire [1801].

Le colonel de Beauharnais adresse à

son correspondant un courrier pour son gendre, M. de La

Valette, « le plutôt possible… assuré qu’elle lui parviendra

assez promptement et beaucoup plus sûrement car

cette ville-cy est fort peu sûr pour l’administration des

postes, moins par le chef que par les sous-œuvres. Je

vous prierai de remarquer si ma lettre vous est arrivée

intacte… » Il aurait voulu discuter de politique et demande

des nouvelles : « Comment avez-vous trouvé mon neveu

et Hortense ma nièce ? La nouvelle que j’ai lue dans les

gazettes se confirme t’elle ? de son mariage avec Louis

Bon***. Eugène son frère épouse t’il une nièce du ministre

de Talleyrand ? J’espérais passer l’hiver à Paris, je vois que

mon exil ne finira pas avant le printemps ; on ne conçoit

pas pourquoi seul je conserve ma lettre de cachet, je

ne vous en donnerai pas l’énigme… » Dans une autre

lettre dans laquelle il signe

Beauharnais ex-constituant

, il

indique avoir failli perdre sa femme : « depuis quelque

temps, une maladie affreuse s’est déclarée… J’ai fait faire

plusieurs consultations, aucun de ces M. n’était d’accord

sur l’espèce de paralysie qui affectait tout son corps...

M. Alphonse Leroy a sauvé Mde de B* et a ordonné des

bains de moutarde... »

1819.

À propos de la succession de feu le comte de

Beauharnais, Pair de France ; il « n’a laissé que deux filles

qui sont ses héritières naturelles, savoir la grande duchesse

douairière de Bade et Joséphine de Beauharnais sa fille du

second lit dont la mère est tutrice ad honores... »

22 juin [1837].

À propos de sa nièce la Reine Hortense,

malade, et des différentes consultations : « …Les dernières

lettre d’Arenenberg ont donné des nouvelles plus

satisfaisantes de ma nièce. Que la providence daigne

exaucer nos vœux ! si ce mieux continue, la reine devra

tout à vos soins… »

Joint

: 2 lettres de

Hortense de Beauharnais

, fille du

marquis François.Remerciant le médecin qui a accom-

pagné et soigné la Reine Hortense avant son décès en

1837 : « …Le souvenir vers celle que nous regrettons tant

ne pouvait que m’attendrir et me toucher vivement :

il m’est bien doux… d’avoir cette occasion aujourd’hui de

vous exprimer toute ma reconnaissance à vous qui avez

tant contribué par vos soins constants et éclairés à adoucir

les souffrances de notre pauvre et chère Reine. Vos

soins ont été vivement appréciés par tous… »

.

& lettre de

remerciements à Éléonore Gordon. (3 pp. et 1 page in-12).

€ 400 - 600

214

Claude de

BEAUHARNAIS

(1756-1819), comte et sénateur

de l’Empire, père de Stéphanie de Beauharnais

– Pièce

autographe signée et pièce signée.

Paris, 15 novembre

1808 & 21 décembre 1810.

1 page in-12 et 1 page in-4 avec

cachet de cire rouge à ses armes.

213

Marie-Anne-Françoise dite Fanny comtesse de

BEAUHARNAIS

(1737-1813), née Mouchard de Chaban, femme de lettres

Lettre autographe et lettre autographe signée.

1790

&

1798.

3 pp. et 1 p. ½ petit in-4, adresse au verso.

1790, à M. de Lundine député de l’Assemblée nationale.

Remerciements pour ses billets : « …C’est surtout à un

don précieux d’un ouvrage de luy qu’elle doit sa plus

vive reconnaissance, tout dire en aussi peu de mots est

un très grand mérite et qu’elle voudrait bien avoir vous

le louer dignement, mais ce secret d’un penseur aimable

n’est point celui de son admiratrice qui ne s’en console

que par la certitude qu’elle a de l’indulgence... Mde de

Beauharnais désirerait que Monsieur de Lunderie accepte

un bien petit souper pour demain vendredy… »

1798, à Ducis, membre de l’Institut.

« Depuis longtemps

vos droits à l’admiration me sont tous connus… L’indulgent

et aimable rapport du respectable citoyen Dussault qui

m’a obtenu l’honneur de votre signature et celui de

la sanction de l’illustre Institut national m’a pénétrée

tellement que je ne désespère pas d’en devenir digne…

Voilà le titre trop honorable pour moi dont la gloire vous

sera toujours reporté avec une sensibilité aussi profonde

que la considération dûe à votre génie… »

€ 300 - 400

212

François de

BEAUHARNAIS

(1714-1800), baron de

Beauville, gouverneur de la Martinique, beau-père de la

future impératrice Joséphine

– Pièce signée

Beauharnois

.

Rochefort, 11 février 1732

. 1 page in-folio, cachet de cire

noire aux armes Beauharnais.  

Certificat militaire en faveur d’un soldat de marine,

compagnie de La Frégonnière, malade, pour son entrée

à l’hôpital du port de Rochefort ; pièce signée par

Beauharnais en qualité d’intendant de justice et police de

la Marine de Rochefort.

Joint

: une lettre de l’abbé Terray, ministre du Roi, au

chevalier de Beauharnais : « J’ay rendu compte au Roy…

du combat que vous avez soutenu avec la frégate la

Bellone, dont le commandement vous avait été confié…. »

Bien que le combat fut perdu

à la circonstance qui vous

a fait succomber aux forces supérieures qui vous étaient

opposées

, le roi n’en est pas moins content de son zèle et

de son service, et a accordé à M. de Razilly, son lieutenant

qui a reçu un éclat au visage, une pension de 800ll avec

la Croix de St-Louis ; au Sr de Dunezat qui a eu la jambe

gauche emportée par un boulet de canon, une gratification

extraordinaire de 500 ll., etc (1 p. ¼ in-folio, accroc).

€ 200 - 300

211

Certificat pour un de ses domestiques qui assurait

« quelque fois » l’office de jardinier dans son château en

Vendée & certificat pour son cocher.

Joint

: une lettre autographe signée de recommandation

de sa fille

Stéphanie de Beauharnais

(1780-1860), Grande

Duchesse de Bade (1 page in-8).

€ 150 - 200