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87

Vente aux Enchères

– Genève,

15 Octobre

2019

Julienne-Blanche-Louise de

CAFFARELLI

(1784-1854),

née d’Hervilly, épouse du comte de Caffarelli, aide de camp

de Napoléon, Pair de France

– Six lettres autographes à

Florestine Meynier. [Guis, Leschelles],

1827-1828.

17 pp. in-4,

adresse au verso avec marques postales.

Belle correspondance amicale

Juillet 1827

, à propos de M. Meynier son mari banquier et les

revers de fortune de son frère ; elle lui demande de lui adresser

ses « jolis vers » avant de donner des nouvelles de famille.

Septembre 1827, invitation à une fête de famille à la St-Louis :

« …Nous voudrions fêter le retour de ma mère… Voici notre

intention, nous élèverons un petit arc de triomphe à l’entrée

de la cour où nous ne mettrons que son chiffre.... Si vous aviez

aussi la bonté de nous faire quelques vers pour accompagner

nos bouquets, vous seriez bien bonne et je dois encore vous

demander d’y faire entrer un mot aimable sur ma sœur... »

Novembre 1827.

« …je vous donne quelques détails sur nos

affaires, elles ne sont pas trop bonnes et notre amour-propre

y est aussi blessé que nos intérêts de cœur et d’argent... » Elle

enveut à ses amis qui lui ont fait fairedemauvais placements :

« …en me rendant à Paris, j’irai voir à Soissons le pauvre amiral

Versuell qui se flatte beaucoup sur l’état de son fils... »

Décembre 1827.

« Je suis bien contente d’augmenter le

nombre de vos élèves... » Mention des Benedetti, et de

la famille de Fellenberg ; elle n’a pu encore rassembler

assez de fonds pour son œuvre.

Janvier 1828.

« En dépit du froid qui me glace un peu

les doigts, je veux vous écrire…et même je crois vous faire

quelques reproches, car vous avez eu des idées noires

et vous les avez renfermées en vous-même au lieu d’en

causer... » Elle veut être sa confidente. Etc.

€ 300 - 400

232

Auguste

CAFFARELLI du Falga

(1766-1849), général,

gouverneur des Tuileries, aide de camp de l’Empereur

– Deux lettres autographes signées au citoyen Joseph

Caffarelli.

À Palauda, 4 novembre 1793

&

Au Q.G. de

Figuères, 18 frimaire An 3

[décembre 1794]

.

2 pp. sur bi-

feuillet in-4 dont avec en-tête, adresse au verso.

Nouvelles à son frère alors qu’il se trouve à l’Armée des

Pyrénées orientales

« Je t’envoie du savon et des souliers. Ton linge va se

blanchir. On y aurait travaillé hier si le tems n’eut été aussi

mauvais... Le Gal Pérignon ne nous oublie pas. Le brave

Grézieu a parlé pour nous… Je n’ai aucune nouvelle du

Falga, ce qui m’inquiète sur le compte de mes sœurs.

Je vais leur écrire… J’ai toujours couru par monts et par

vaux et j’ai eu à peine le tems de dormir. Nous avons été

à Céret et à Arles, et hier un convoi qui voulait entrer dans

le fort les bains, escorté par plus de 200h. des gardes

espagnoles fut intercepté... On tua les deux chefs de

l’escorte, on fit un lieutenant et six grenadiers prisonniers.

Je ne sais quand nous quitterons cette partie ; il y a huit

jours et plus que couchés sur les planches, nous reposons

comme nous pouvons. J’envoye Pierre à Thuir avec mes

chevaux qui n’ont presque rien à manger… »

€ 200 - 300

231

Louis de

BROGLIE

(1892-1987), mathématicien et phy-

sicien, Nobel de physique (1929)

– Carte autographe

signée.

94, rue Perronet, Neuilly sur Seine

, 2 novembre

1947. 1 page in-12 obl.

« J’ai bien reçu votre lettre contenant

votre intéressante

note sur la relation entre le moment magnétique et le

moment cinétique des astres

. Je vais déposer votre note

à l’Académie des Sciences dès demain… »

€ 100 - 150

230

Louis-Charles de

BOURBON

comte d’EU

(1701-1775), fils

du duc du Maine, Grand-Maitre de l’Artillerie de France,

colonel général des Cent-Suisses

– Pièce signée.

A

Versailles, 25 janvier 1741.

1 page in-folio oblong sur vélin,

grand cachet de cire sous papier.

Commission de commissaire ordinaire de l’Artillerie

délivré au Sieur de Goussay.

€ 100 - 150

229

Louis

BLÉRIOT

(1872-1936), ingénieur, pionnier de

l’aviation

– Lettre autographe signée adressée à son

épouse Jeanne Alicia Vedene (1872-1936). [Bordeaux, vers

1930], 1 page in-4, en-tête imprimé à son adresse.

« …Je vais un peu mieux. Aujourd’hui déjeuner de la SAB

chezWeber…Je travaille considérablement et le temps ne

me semble pas long... »

€ 1’000 - 1’200

228