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les collections aristophil
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THÉODORE GÉRICAULT (1791-1824)
La mort d’Alexandre
Plume et encre brune sur traits de crayon noir, coupé aux
quatre coins
22 x 34 cm
7 000 / 10 000 €
Germain Bazin, dans son étude critique sur le thème de « la Mort
d’Alexandre », mentionne notre dessin (connu par un calque). Il
fut présenté à L’Exposition du Centenaire sous le titre
Mort d’un
général romain
. Bazin met cette composition en rapport avec une
étude au crayon noir conservée au musée Bonnat de Bayonne
(1)
,
mais qui comporte de légères variantes telles que le visage du
guerrier qui soutient Alexandre désormais caché, les lances
déplacées ou encore le bouclier du deuxième guerrier vu de trois-
quarts et non plus de profil. La composition est conçue en frise,
à la manière néo-classique. Le trait de Géricault indique un travail
de jeunesse qui se cherche encore, typique des études réalisées
avant son départ pour l’Italie.
1. Inv. 806 r° ; Bazin,
t.II,n°496
Provenance :
- Collection Binder
- Collection Pierre Olivier Dubaut, son cachet (L. 2103b) en bas à
droite
- Puis par descendance
- Sa vente, Paris, Artcurial, 10 avril 2013, n°67
Exposition :
Exposition d’Œuvres de Géricault au profit de la Sauvegarde de l’Art
Français
, Paris, Galerie Charpentier, 1924, n°61
Bibliographie :
Germain Bazin,
Géricault, catalogue raisonné
, Paris, Wildenstein
Institute, 1994, t. II, p. 494, sous le n°498, commentaire p. 317
Tableaux et dessins anciens et du XIX
e
siècle