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les collections aristophil
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MAURICE DE VLAMINCK (1876-1958)
Réunion de 27 lettres autographes signées à Lucien
Descaves
Rueil-la-Gadelière, 1933-1940
Ens. 35 p. sur 7 f. in-4, 11 doubles f. et 10 f. in-8
(dimensions diverses)
5 000 / 7 000 €
Réunion de 27 lettres autographes signées de Vlaminck à Lucien
Descaves. Une grande partie de cette correspondance est
focalisée sur la vie littéraire et artistique de l’époque.
Descaves est alors un auteur reconnu et siégeant au jury du
Goncourt.
Vlaminck lui annonce la parution prochaine chez Delamain de
son livre
Hautes folies
(Paris, 1934), pour lequel il a demandé à
Descaves un avant-propos. Il évoque les amitiés qui les lient avec
Simenon ou Céline ( « Pourquoi ne viendrais-tu pas à la Tourillière
avec Simenon ? ») ; et lui commente ses lectures comme
La
Condition humaine
d’André Malraux, prix Goncourt de 1933, qu’il
juge comme un livre de reporter : « genre Albert Londres. Le
reportage est à la littérature ce que la décoration est à la peinture.
Quelle confusion dans la maison des Goncourt […] »
[On joint :]
- 37 lettres autographes signées de Berthe de Vlaminck aux
Descaves ; Rueil-la-Gadelière, 1935-1937, 88 p. sur 40 f. in-4, 13
doubles f. et 1 f. in-8
- 1 télégramme de Vlaminck à Lucien Descaves ; Rueil-la-Gadelière,
23 mars 1934, 1 p. sur 1 f. in-8
- 1 lettre autographe signée aux Descaves d’Edwige de Vlaminck
(fille de Maurice de Vlaminck) ; Rueil-la-Gadelière, 16 avril 1934,
1 p. sur 1 f. in-8
- 1 note autographe de Lucien Descaves à propos de Vlaminck
- 1 carte postale autographe signée de Marie Descaves (épouse de
Lucien) ; Paris, 22 janvier 1934, 1 p. sur 1 f. in-12
Provenance :
- Vente Piasa Paris, 22 novembre 2005, lot 158
Quelques taches et déchirures
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MAXIMILIEN LUCE (1858-1941)
Réunion de 15 lettres autographes signées dont 1 ornée
d’un dessin à l’encre, et 3 cartes autographes signées
Paris, Rolleboise 1934-1940
Ens. 29 sur 18 f. in-8 et in-12 (dimensions diverses)
2 000 / 2 500 €
Réunion de 15 lettres autographes signées dont 1 ornée d’un
dessin à l’encre, 3 cartes autographes signées et 21 enveloppes
autographes à Charles Thorndike, Henri Donias et leurs épouses.
Émouvante correspondance du peintre et anarchiste Maximilien
Luce dans laquelle il rend compte à ses amis de sa vie de famille,
bouleversée par la mobilisation de ses deux fils durant la guerre :
« Frédéric est toujours à la défense passive où il s’ennuie. » ou par
la mort subite de son épouse : « Ambroisine est morte avant-hier
subitement. La pauvre n’a pas souffert. »
[On joint :]
- 2 lettres autographes signées de Frédéric Luce (fils de Maximilien),
[s.l.n.d.] et [s.l], 1 janvier 1943, 4 p. sur 2 f. in-12
Provenance :
- Vente Artcurial, Paris, 24 novembre 2008, lot 233
Taches et mouillures
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