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BEAUX-ARTS
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KEES VAN DONGEN (1877-1968)
Réunion de 11 lettres autographes
signées
Paris, janvier-décembre 1926
Ens. 13 p. sur 7 f. in-4 (27,5 x 21,6 cm),
4 double f. in-8 (21 x 13,5 cm et 17,9 x
13,5 cm)
5 000 / 7 000 €
Réunion de 11 lettres autographes signées et
10 enveloppes autographes à sa maîtresse
Léo (Léa) Jasmy, qu’il surnomme madame
Van Dongen, dans laquelle l’artiste lui
détaille son obligation de travailler à des fins
commerciales : « Je travaille à mes portraits.
Ça n’est pas toujours drôle et je travaille aussi
à ce sacré Rembrandt. On m’a demandé de
nouveau quand je leurs donnerai la copie. »
Car malgré une certaine reconnaissance (il
est décoré de la Légion d’honneur en 1926),
il enjoint sa destinataire de rester frugale :
« Ne dépense pas trop. Je viens de recevoir
un avertissement du percepteur. J’ai encore
plus de dix mille francs, de rabiot à payer […] »
Quatre de ces lettres ont été rédigées au dos
de lettres écrites par d’autres personnes.
[On joint :]
- 1 carte postale signée Sarah Charley
Drouilly ; Paris, [s.d.], 2 p. sur 2 f. in-12
- 1 lettre dactylographiée signée de Pierre
Borel ; Nice, 20 janvier 1926, 1 p. sur
1 f. in-4 comportant un paragraphe
autographe signé de Van Dongen
Provenance :
- Vente Ader-Nordmann, Paris, 17 avril
2013, lot 298
Quelques taches et déchirures marginales,
une lettre déchirée restaurée à l’adhésif
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KEES VAN DONGEN (1877-1968)
Réunion de 6 lettres autographes
dont 5 signées et 2 comportant un
dessin original
Monza, Milan, Paris, mai-juillet 1926
Ens. 11 p. sur 3 f. in-4 (27,5 x 21,6 cm)
et 4 doubles f. in-8 (20 x 15 cm)
5 000 / 7 000 €
Réunion de 6 lettres autographes dont
5 signées et 2 comportant un dessin
original à Léo (Léa) Jasmy et 4 enveloppes
autographes.
Van Dongen rapporte à sa maîtresse les
détails de son voyage et de son Exposition
lors de la Mostra Internazionale delle Arte
Decorative à Monza et en profite pour lui
décrire les italiens : « Ils en font un potin
les italianos si tu les entendais gueuler les
journaux dans la rue tu t’amuserais et tu
gueulerais comme eux […] ».
Il agrémente cette correspondance d’un
petit dessin original humoristique (« Voici
un dessin de moi dans mon lit. Si tu ne
vois rien c’est qu’il y a plein de fumée
dans la chambre ») et d’un beau dessin à
l’encre reproduisant le château fleuri de
Château-l’Évêque en contraste avec la
pluie parisienne qu’il a représenté dans la
partie inférieure du feuillet.
[On joint :]
- 1 article de journal « Le lundi de Van
Dongen »
Provenance :
- Vente Ader-Nordmann, Paris, 17 avril
2013, lot 296
Rousseurs et taches
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