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les collections aristophil

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JEAN ÉMILE LABOUREUR

(1877-1943)

Lettre autographe signée

Bruxelles, 6 février 1926

2 p. sur 1 f. in-8 (21 x 12, 3 cm)

200 / 300 €

Lettre autographe signée à Charles

Grolleau, alors directeur littéraire

des Éditions G. Crès, à propos de la

publication de

Pages à mon goût

, un

texte de Gilbert de Voisins pour lequel

Laboureur exécutera des gravures.

411

PAUL SIGNAC (1863-1935)

Lettre autographe signée

Paris, 14 décembre 1926

1 p. sur 1 f. in-8 (21,4 x 13,5 cm)

1 500 / 2 000 €

Très belle lettre relative à la mort de

Claude Monet quelques jours plus tôt :

« Je suis encore trop ému par la perte

du maître et de l’ami, dont toute la vie et

tout l’œuvre me furent d’encourageants

exemples […] ».

Signac reconnaît l’importance essentielle

du peintre sur l’art de son époque : « […]

pour quiconque a pu suivre l’évolution de

l’art contemporain, Claude Monet a libéré

la peinture française. » Il conclut sa lettre

par une formule sans appel : « Tant pis

pour ceux qui ne le ressentent pas : c’est

symptôme d’académisme. »

Provenance :

- Vente Piasa, Paris, 6 mars 2007, lot 58

Rousseurs et traces de pliure

412

PAUL SIGNAC (1863-1935)

Lettre autographe signée à Théo Van

Rysselberghe

[S.l.n.d.]

4 p. sur 1 double f. in-4 (29,2 x 19,5 cm)

3 000 / 5 000 €

Importante lettre autographe signée à

Théo Van Rysselberghe dans laquelle

Signac lui expose ses conceptions

esthétiques : « Pour moi nous en savons

assez ; ce qui nous manque c’est d’oser et

d’être logiques. Quand bien même nous

dessinerions aussi bien que le Pissaro,

Van Eyck, Degas, Ingres, les Japonais

-enfin tout ce que, avec raison, nous

admirons. Cela ne nous servirait à rien.

Apprendre quoi ? À dessiner comme ces

maîtres ; c’est la plus mauvaise leçon que

nous pourrions prendre. Il ne faut pas plus

désirer dessiner de cette façon, qu’il ne

faut leur demander de peindre comme

nous. »

Signac s’apprête à publier un

ouvrage

D’Eugène Delacroix au néo-

impressionnisme

(paru premièrement en

feuilleton dans

La Revue blanche

) où il

expose et défend les valeurs esthétiques

du pointillisme. Cette lettre en résume les

principaux arguments.

Provenance :

- Vente Sotheby’s, Paris, 8 mai 2013, lot

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Petites déchirures marginales

Livres et Manuscrits du XIX

e

et XX

e

siècle

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