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les collections aristophil
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DUCIS Jean-François
(1733-1817) poète et auteur dramatique.
POÈME autographe signé « Jean-François Ducis », et 6 L.A.S.
« Ducis » ou « Jean-François Ducis SST », Paris et Versailles
1786-1814 ; 2 pages in-4 (un peu froissées), et 10 pages in-4, 3
adresses.
600 / 800 €
A ma sœur, en lui envoyant un pupître à ecrire
, Tendre épître de 31 vers,
vantant les charmes de sa petite sœur, et leur entente durable : « Ma chere
Sœur, accepte ce pupître, / Faible présent de ma tendre amitié. […] Mes
jeunes ans, tu sais les rallumer »…
12 janvier 1786
, à un confrère en faveur d’une jeune Anglaise « à laquelle
prend un grand interet M
r
le Supérieur des Benedictins anglois »…
28
nivose III (17 janvier 1795)
, à un concitoyen. Il le presse : sa
Famille arabe
pourrait être donnée dans huit jours, si la décoration était prête : la saison
« feroit geler vos couleurs au bout de vos pinceaux »…
4 novembre et 30
décembre 1812
[il ajoute désormais à sa signature SST (
senex sine tabes
)],
à Népomucène LEMERCIER, approuvant l’article d’Auger sur son poème
de
l’Atlandide
, « entreprise neuve et courageuse », dans l’attente de celui
« où il parlera de l’Exécution », si importante pour la « réputation littéraire »
de son ami…
1
er
octobre 1813
, à un ami. Nepveu a promis que son édition
en 3 volumes paraîtra à la fin du mois. « Je tâche de n’avoir de desir
violent sur rien », mais il demande qu’on porte « chez mon ami Mercier
une copie de mon buste, à lui qui m’a fait présent si généreusement du
sien »…
8 août 1814
, au libraire NEPVEU : occupé de nouvelles poésies pour
un quatrième volume de ses
Œuvres
, il prie d’envoyer les trois volumes
parus à M. Monneron, « traducteur du beau poëme du Paradis perdu de
Milton », et une autre collection pour « un homme très respectable, avec
lequel j’ai l’honneur d’être lié particulièrement »…
On joint
10 lettres ou pièces relatives à Ducis : son frère Georges (2 L.A.S.
ou P.A.S.), son neveu Louis Ducis (3 L.A.S.), L. Saint-Martin (L.A.S. avec
vers sur la mort du poète), etc.
DUCIS Jean-François
: voir n° 797.
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DUCIS Jean-François
(1733-1817) poète et auteur dramatique
[AF 1778, 33
e
f].
L.A.S. « Ducis », Marly 12 août 1782, à Alexandre DELEYRE ; 4
pages in-4.
300 / 400 €
Charmante et longue lettre
.
Il lui adresse une romance dont il prit le sujet « sur les bords de votre
ruisseau champêtre », et prévoit de tendres instants pour Deleyre dans
sa retraite familiale... Il rappelle les charmes de L’Étang-la-Ville, La Celle,
« notre Bougival », évoquant en passant leur ami Thomas et le comte
d’Angiviller, et parle du succès d’un texte qu’il a lu à M. Lefebvre et à Mlle
de BEAUMANOIR. « L’
esprit
a beaucoup regardé par les
fenêtres
qui n’ont
jamais été plus belles. J’ay parcouru de l’œil et sans faire semblant de rien
les quatre étages de cet élégant édifice. L’
esprit
me charge de vous remercier.
L’esprit est content, très content. Le cou d’albâtre étoit ébloüissant hier ; le
front n’a jamais été si pur, si noble. Ce porphyre veiné laissoit voir ce jeune
sang circuler avec délices. J’ai dîné avec cette tour d’yvoire qui a été fixe
et ambulante tour-à-tour, et dont l’esprit, véritable enchanteur, pourroit le
faire perdre à l’homme le plus sage. Le malheur est qu’on ne peut guères
jetter sur ce feu là le travail de la tragédie qui est un autre brazier. Mais je
me sauve par des monologues vigoureux et pleins de raison, du danger
des dialogues charmans »…
578
DUCLOS Charles Pinot
(1704-1772) romancier,
moraliste et historien [AF 1746, 19
e
f].
L.A.S. « Duclos », Rennes 12 octobre 1742, [à l’abbé LE
BLANC] ; 1 page in-4 (légères rousseurs).
400 / 500 €
Amusante lettre
.
« Beni soit le venerable bourelet, benis soient tous ceux qui le
portent, paix, santé et grand appetit a ceux qui m’accusent de
negligence, quoy qu’ils ayent tort. [...] Depuis mon arrivée en
Bretagne j’ai toujours été vagabond ; mais je suis enfin à Rennes,
ou je resterai jusqu’a la cloture des Etats. Si je vous avois sçu
aussi près de moi, lorsque j’étois à la Paluelle, je serois seurement
allé vous voir. Je n’ai rien sçu de nos confreres, mais j’ai lie-u de
croire qu’ils se portent tous bien. [...] L’esprit de retraite ne vous
a pas sans doute saisi au point de vous empêcher de revenir
a Paris remplir les devoirs de la sainte et joyeuse confrerie »...
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