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les collections aristophil
778
SCUDÉRY Madeleine de
(1607-1701) romancière, l’une des
plus célèbres Précieuses.
L.A.S. « Madeleine de Scudery », 4 juin [1695 ?] ; 1 page et
demie in-4.
700 / 800 €
« Comme vous aves Monsieur hérité des biens de feu M
r
l’Abbé de
S
t
Vincent [Jean-Baptiste BOISOT (1639-1694)] je croy vous devoir
envoyer tout ce que je luy eusse donné s’il eut vescu. Je vous envoye
donc des vers que j’ay donnés et avec une pierre gravée en relief tres
curieux, que S.M. a receus avec sa bonté accoustumee »…
SCUDÉRY Madeleine de
: voir n
os
532, 536, 590, 608, 750, 766, 812.
779
SEDAINE Michel Jean
(1719-1797) poète, auteur
dramatique et librettiste [AF 1786, 7
e
f].
L.A.S. « MJ Sedaine », 29 juin 1773 ; 2 pages et demie petit
in-4 (portrait joint).
500 / 600 €
Il a lu le mémoire de son correspondant à l’Académie. « M
r
CONTANT
[D’IVRY] a fait voir ses plans, et expliqué ses projets et l’Academie,
apres examen, a nommé six commissaires trois de la premiere classe
et trois de la seconde, pour les examiner avec plus d’attention, en
faire leur rapport, et decider d’apres lui. M
r
Contant s’est chargé de
leur remettre ses plans […]. L’academie apprenant par le mémoire
en question que Monsieur le Marquis de MARIGNY son directeur
general a signé les premiers plans agreés du Roi a crû ne devoir rien
faire au préalable sans demander ses ordres »…
On joint
une L.A.S. à Victor LOUIS, 16 mars 1790, demandant un lais-
sez-passer pour faire voir sa salle de spectacle à des amis (1 p. in-8).
780
SEGRAIS Jean Regnaud de
(1624-1701) poète, romancier
et auteur dramatique, il fut le secrétaire de Mlle de
Montpensier et le collaborateur de Mme de La Fayette [AF
1662, 6
e
f].
2 L.A.S. « Segrais » et 1 L.A., Caen août-octobre 1689, à
Gilles MÉNAGE ; 8 pages in-4, une adresse avec cachet de
cire rouge aux armes (une lettre déchiffrée à l’encre dans
les interlignes ; portrait gravé joint).
1 000 / 1 500 €
Belle correspondance à Ménage
.
13 août 1689
. Il doit tout à l’honnêteté de M. l’Intendant, qui va venir
à Paris et logera à l’hôtel de Montbazon… « Voicy ce que je trouve
de l’ethimologie de la Macreuse ou Macquerote, dans le livre de
M. Graindorge frere de ce M. de Premont a qui M. de Soissons a
dedié son traisté de opt. genere interpretandi page 67. Les Hollandois
l’apellent Mercoot & ceux de Frise Marcol dou est venu nostre nom
de Macroule & ensuite de Macreuses »…
24 août
. C’est chez M. de
Matignon, à Thorigny, en compagnie de M. l’Intendant qu’il a reçu sa
lettre et celle pour ce dernier, qui en parut « extremement satisfait. Il
a tant destime pour vous quil est difficile que lamitie ne se face pas
entre vous quand vous vous connaistres. Je fis part de vos nouvelles
a la belle et grande compagnie et je me trouvay a leur reception M.
d’Avranches [HUET] estoit du nombre »…
6 octobre
. Il apprend que
Ménage est tombé, et « qu’apres avoir cru avoir lepaule demise vous
en estes quitte pour une grande contusion et que vous vous tiendres
heureux si dans un mois vous pouves remuer le bras »… Il souhaite
être tenu au courant des suites car « rien ne me peut donner plus de
joye que de vous savoir en bonne disposition et je vous suis attaché
par de si fortes considerations qu’asseurement je sentiray comme
en moy mesme tout le bien et le mal qui vous arrivera »…
On joint
une L.A.S. à la suite d’une lettre de sa femme Claude Acher
de Segrais, Caen 23 juin 1692, à leur cousine Mme de Tilli (2 p. oblong
in-8, adresse) ; une NOTE autographe (1 p. in-4), discussion érudite au
sujet d’un « Pagus » mentionné dans une charte publiée par Baluze
(avec copie jointe). Plus un portrait dessiné à la mine de plomb par
Léopold Massard (11,5 x 9,5 cm).
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