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les collections aristophil
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Vous scaurez sil vous plaist du Roy sil desire
reduire ces 5 compagnies [
il ajoute
:]
des
cette heure
au nombre [auquel toutes les
autres sont dordinaire
rayé par Richelieu
qui corrige
:]
quil projetta a Thoulouse par
vostre conseil
, ou bien sil luy plaist les laisser
sur le pied des gens effectifs dont elles sont
maintenant composées, et me ferez scavoir
sa volonté sur ce sujet. [
Il ajoute
:]
Ne sachant
pas ce que la sortie de M
r
peut avoir pro-
duit de changemens. Je vous prie de faire
partir le lendemain le commis avec largent
et les ordres necessaires et me croire
»…
diminuant. Je vay demain coucher a Sau-
geon ou je fais estat de sesjourner jusques
a ce que je sois entierement guery, c’est
pourquoy je vous prie incontinant la presente
receue dy envoier un commis de lextraordi-
naire des guerres avec de l’argent [pour faire
subsister pour un mois ma Compagnie de
chevaux legers, et celles
rayé par Richelieu
qui corrige
:
pour faire une monstre pour les
compagnies
de M
r
le Card
al
de La Valette, de
feu M
r
le Mar
al
de Schomberg, et des s
rs
de
Cluy et de Beauregard, et ensemble donner
lordre que vous jugerez necessaire pour les
surtault que lon a accoustumé de leur bailler.
752
RETZ Jean-François-Paul de Gondi,
cardinal de
(1613-1679) cardinal,
archevêque de Paris, adversaire
de Mazarin et chef de la Fronde ;
écrivain et mémorialiste.
L.A.S. « Cardinal de Rets », 26
novembre 1660, à un cardinal ; 2
pages in-4 (petites fentes aux plis).
1 000 / 1 500 €
« Si je remerciois Vostre Eminance aussi
souvant quelle mi oblige, je l’importunerois
a tous les momants de ma vie. Je ne puis
retenir mon santimant en celuici qui me fait
veoir sans me surprandre toutes les marques
les plus essantielles et les plus effectives de
l’amitié du monde qui me sera eternellement
la plus chere et la plus precieuse, et qui me
donne plus de veritable satisfaction et de
sensible joie que toutes les persecutions
que je souffre ne me peuvent donner de
peine. Je ne puis exprimer a Vostre Eminance
ce que je sans, et je la conjure de croire
qu’il m’est impossible de lui faire cognoistre
avec combien de respect de tendresse et de
recognoissance je suis et serai toute ma vie
Monseigneur de V
re
Emin
ce
le tres humble
tres obeissant et tres obligé serviteur »…
753
RICHELIEU Armand-Jean du
Plessis, cardinal de
(1585-1642)
le grand homme d’État et ministre
de Louis XIII ; il fut le créateur de
l’Académie française, et son premier
protecteur.
Lettre avec corrections autographes,
[26 novembre 1632, à Claude de
BULLION] ; la lettre est de la main de
son secrétaire Denis CHARPENTIER ;
1 page in-fol. (petite fente à un pli).
2 500 / 3 000 €
Rare minute corrigée par le Cardinal, ins-
tructions au Surintendant des Finances.
[Richelieu était tombé gravement malade à
Bordeaux.]
« Je ne veux pas differer davantage a vous
mander comme mon mal a esté grand mais
par la grace de Dieu il va de jour a autre
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