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ACADÉMIE FRANÇAISE

dans ses débuts à Sainte-Barbe. Il le compare

à un général qui doit méditer avec prudence

ses manœuvres d’attaque et de défense

face aux élèves, le met en garde contre les

jaloux, lui prodigue de nombreux conseils

pour glaner des couronnes universitaires,

parle de quelques autres collaborateurs, et

de l’éducation de ses deux plus jeunes fils

Eugène et Albert, « jeunes imberbes dont les

essais et les conversations font quelquefois

frissonner et crisper ma vieille barbe »... Il

est question de ses ouvrages sur la gram-

maire et la langue française, des élèves du

collège qui sont « de loin comme de près

l’âme de ma vie » (29 mai 1824). Ces lettres

sont remplies de considérations éducatives,

morales ou sociales, à propos des méthodes

d’enseignement… Plus 3 documents joints.

913

DANIEL-ROPS Henri Petiot, dit

(1901-1965) [AF 1955, 7

e

f].

MANUSCRIT autographe signé,

et 14 L.A.S. « Daniel-Rops », 1945-

1965 ; 3 pages in-4 sur papier vert, et

16 pages formats divers.

150 / 200 €

La machine et la main

, sur la visite d’une

usine d’aviation, texte offert au marquis de

Flers pour sa collection.

26 janvier 1945

, à un maître, au sujet de

ses

Images

. –

1947-1965

, 7 lettres à Pierre

LYAUTEY (ou Mme). « Je suis bouleversé

d’avoir suscité des mots aussi beaux, aussi

touchants, même si je fais la part de l’amitié

et de son indulgence. Tout ce que vous me

dites est exactement ce que je souhaite le

plus qu’on dise sur moi » (30 juillet 1947)...

Sur les visites académiques de P. Lyautey…

Etc. –

1950-1952

, 7 lettres à Pierre BOURGET,

sur sa collaboration à

L’Aurore

et ses articles…

914

DAUDET Alphonse

(1840-1897).

L.A.S. « Alph. Daudet », à un confrère ;

demi-page in-8.

200 / 250 €

Sur Jean-Jacques ROUSSEAU

.

Il regrette de ne pouvoir envoyer l’étude

demandée : « Je tiens les

Confessions

pour

le plus admirable “témoignage humain qui

ait jamais été proféré”. J’aurais voulu le dire

dans le livre que vous préparez, mais le

temps me manque »…

On joint

1 l.a.s. de Léon DAUDET, 27 avril 1934.

912

DACIER Bon-Joseph

(1742-1833)

historien et philologue, conservateur

de la Bibliothèque Nationale, membre

de l’Académie des inscriptions et

belles-lettres (dont il fut Secrétaire

perpétuel) et de l’Académie des

sciences morales et politiques [AF

1822, 16

e

f].

14 lettres, la plupart L.A.S. « Dacier »,

et une P.S., Paris 1789-1829 ; 17 pages

in-fol., et 12 pages in-4 ou in-8, 6 à

en-tête de l’

Académie Royale des

Inscriptions et belles-lettres

avec

vignette et 2 de la

Bibliothèque du Roi

(portrait joint).

400 / 500 €

Palais royal 6 juin [vers 1775]

, au sujet de ses

démarches, avec M. de FONCEMAGNE, en

faveur de Mlle Du Vivier : « la Demoiselle est

assez jolie pour qu’on lui veuille beaucoup

de bien. Je connois même de fort honnêtes

gens qui, à coup sûr, ne demanderoient pas

mieux que de lui en faire ». Il l’a vue, avec

Foncemagne et l’abbé MABLY...

21 juillet

1789

, à DU CHESNE, au sujet des « anti-

quités militaires des Romains »...

17 mars 1793

,

longue lettre retraçant la vie et la carrière du

citoyen BRÉQUIGNY (1793).

13 messidor X (2

juillet 1802)

, à

POUGENS

concernant l’his-

toire d’Angleterre.

8 juin 1810

, à Alexandre

LENOIR du Musée Impérial des Monuments

Français, demandant « quelques morceaux

de verre de couleur pour orner la fenêtre de

ma chaumière »…

13 juillet 1819

, remerciant

pour l’ouvrage sur les poètes et les trou-

badours de RAYNOUARD…

6 novembre 1821

.

Il ne peut répondre « à toutes les personnes

qui s’occupent de la recherche de nos anti-

quités » que par ses rapports au Ministre et

les circulaires envoyées aux préfets pour les

savants de leurs départements. L’Académie

n’a pas ouvert de concours : « Elle n’a en

effet été chargée que d’adjuger trois médailles

d’or, de la valeur de 400 f chacune, aux trois

meilleurs mémoires sur nos antiquités »…

18

juillet 1823

, long rapport à l’Académie des

Inscriptions par sa commission des anti-

quités de France, sur les mémoires envoyés

au concours pour les trois médailles d’or

accordées aux meilleurs mémoires sur les

antiquités (extrait du procès-verbal).

16 août

1824

à Alexandre du Mège, remerciant pour

son ouvrage sur les antiquités du départe-

ment du Tarn et Garonne…

12 février 1823

, à M.

Cardot concernant le travail sur les antiquités

de la France…

10 avril 1829

, nomination d’un

employé au Cabinet des Manuscrits…

On joint

2 actes concernant Étienne de Canaye.