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26 [BOILEAU (Nicolas)]. Œuvres diverses, avec le Traité du sublime ou du merveilleux dans le discours, traduit du
grec de Longin.
Paris, Denys Thierry, 1675.
2 parties en un volume in-12, maroquin rouge, décor à la Du Seuil, dos
orné, roulette sur les coupes, dentelle intérieure dorée, tranches dorées (
Reliure de l’époque
)
.
400 / 500
Première édition in-
12
.
Elle est ornée d’un frontispice par Landry et de quatre figures hors texte gravées l’une par Landry et les autres par
Vallet d’après Paillet.
Exemplaire du troisième état décrit par Magne, avec le carton supprimant le nom de
Quinault
(p.
92
), l’épître à
Guilleragues ajoutée (pp.
133
-
139
), la préface du
Lutrin
supprimée (pp.
191
-
194
) et celle du
Traité du sublime
allongée
d’un paragraphe.
Bel exemplaire en maroquin à la Du Seuil.
Infimes réfections à la reliure, tache d’encre et petite mouillure marginales.
Magne, n°246 – Tchemerzine, I, 748 – Brunet, I, 1056.
27 BOISSARD (Jean-Jacques). Theatrum vitæ humanæ.
Metz,
Abraham Fabert pour Théodore de Bry
(
Francfort
)
, 1596.
Petit in-4, demi-basane fauve avec coins, dos lisse orné de fines
roulettes dorées, tranches rouges (
Reliure du début du XIX
e
siècle
)
.
1 500 / 2 000
Édition originale de cet important et rare livre
d’emblèmes.
Elle est ornée d’un titre-frontispice, un portrait de l’auteur et
soixante figures à mi-page dessinées et gravées avec beaucoup
de finesse par
Théodore de Bry
.
Publié à Francfort, aux dépens du graveur, l’ouvrage sort
pourtant des presses d’Abraham Fabert, imprimeur-juré de la
cité de Metz depuis
1595
.
Quelques rousseurs ; manques infimes dans la marge
intérieure du titre-frontispice, légèrement bruni ; nudités
maculées sur quelques gravures ; sans le dernier feuillet
blanc Ll
2
.
Landwehr : German, n°135 – Praz, 279 – Brun, 138 – Adams,
B-2344 – Cioranesco, n°4270 – Brunet, I, 1067 – VD16,
B6465.
On joint : MURER (Christoph) et Johann Heinrich
RORDORFFEN.
XL Emblemata miscella nova
. Zurich, J. R.
Wolffen,
1622
[v.
1818
]. In-
4
, cartonnage en papier marbré
de l’époque. Fac-similé du XIX
e
siècle de cet important livre
d’emblèmes suisse. Rousseurs, manques au dos.
Landwehr :
German, n°513
.
28 [BORDELON (Abbé Laurent)]. Les Coudées franches.
Paris, Pierre Prault, 1712.
2 parties en un volume in-12,
maroquin rouge, trois filets droits et pointillé dorés, dos lisse orné à la grotesque de roulettes d’annelets et de
rinceaux, filet sur les coupes, dentelle intérieure, tranches dorées sur marbrure (
Reliure du XVIII
e
siècle
)
.
200 / 300
Édition originale de cet ouvrage curieux, sorte de compilation sans queue ni tête, bien dans la manière de l’auteur
des
Imaginations extravagantes de Monsieur Oufle causées par la lecture des livres
.
Ses ouvrages fantaisistes, l’abbé Bordelon les appelait lui-même ses « péchés mortels », dont le public faisait la
pénitence en les lisant. Ce sont pour nous de curieux témoignages des goûts littéraires de son temps.
S’interrogeant sur les titres de « coudées franches », il donne une amusante liste de titres burlesques mais bien réels
d’ouvrages de divers auteurs, principalement du XVI
e
siècle. L’ouvrage ne tarit aucunement son inspiration, puisqu’il
proposa dès l’année suivante une seconde édition des
Coudées franches
« augmentée d’une mandragore pour garantir
de la pauvreté ».
Ravissant exemplaire très bien conservé dans une reliure en maroquin rouge d’une grande élégance.
De la bibliothèque du prince Sigismond Radziwill (
1865
, I, n°
1051
).
Dos légèrement plus clair, petit trou touchant quelques lettres aux pp.
181
-
182
de la première partie.