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20 BEROALDO (Filippo). Symbola Pythagoræ moraliter explicata.
Paris, Guy Marchant pour Jean Petit, 14 juillet 1505
. – BEROALDO.
Oratio Proverbiorum.
Paris, Guy Marchant pour Jean Petit, 30
juin 1505
. – BEROALDO. Carmen lugubre de dominice passionis
die.
Paris, Josse Bade, 7 juillet 1503
. – BOUSSARD (Geoffroy). De
continentia sacerdotum.
Paris, Jean Marchand pour Raoul Laliseau,
août 1505
. – RICCIO (Michele). Oratio elegantissima...
Paris, Josse
Bade, 26 juillet 1505.
5 ouvrages en un volume petit in-4, veau
blond, dos orné de petits fers dorés, pièce de titre rouge, roulette sur
les coupes, tranches rouges (
Reliure du XVIII
e
siècle
)
.
1 000 / 1 200
Intéressant recueil de cinq rares et belles impressions parisiennes
du xvi
e
siècle.
Les trois premières sont l’œuvre du célèbre humaniste bolonais,
Philippe Béroalde l’aîné (
1453
-
1505
) – professeur à Bologne, Parme et
Milan dès l’âge de dix-neuf ans, dont le séjour à Paris en
1476
-
1477
suscita un renouveau de l’intérêt pour les auteurs classiques dans les
milieux universitaires français.
L’édition de Jean Petit de l’
Oratio proverbiorum
est très rare. Ce
discours sur les proverbes, qui inspira celui d’Érasme, contient plusieurs
articles concernant les boissons, le vin et la sobriété. Quant à celle du
Carmen lugubre
, c’est l’une des premières impressions de Josse Bade – qui est ici l’auteur du commentaire et d’une épître aux
chartreux Corneille et Pierre d’Axel.
Les deux dernières pièces, le
De continentia sacerdotum
et l’
Oratio elegantissima
, furent respectivement composées par
Geoffroy Boussard (
1439
-
1520
), du Mans, docteur en théologie et professeur au collège de Navarre, et par Michel Riz, dit
l’Advocat de Naples, conseiller au Parlement de Paris (
1445
?-
1513
).
De la bibliothèque Jean-Baptiste-Antonin Colbert, marquis de Seignelay, avec ex-libris armorié. Ex-libris du XIX
e
siècle au
chiffre AP.
Charnières fendues, accident avec manque dans le caisson inférieur, coins usés.
I. 18
ff.n.ch. Renouard : Badius Ascensius, II, 185 & Moreau : Impressions parisiennes, 1505-n°23 – II. 36
ff.n.ch. Moreau, 1505-n°20
– III. xiv ff. Renouard, II, 174 & Moreau, 1503-n°12 – IV. 15
ff.n.ch.[sans le f. blanc c4]. Moreau, 1505-n°33 – V. 7
ff.n.ch.[sans le
f. blanc b4]. Renouard, II, 210 & Moreau, 1505-n°172.
21 BERQUIN (Arnaud). Idylles. [Paris, Ruault, 1775]. 2 volumes in-12, maroquin bleu, triple filet doré, dos orné,
dentelle dorée intérieure, tranches dorées (
Marius Michel
).
150 / 200
Premier tirage du frontispice et des
24
charmantes figures par
M
ARILLIER
très finement gravées par
Delaunay
,
Gaucher
,
de Ghendt
,
Le Gouaz
,
Lebeau
,
Masquelier
,
Née
et
Ponce
.
Exemplaire sur papier de Hollande avec les figures avant les numéros.
Bel exemplaire.
Cohen, 139.
22 [BÈZE (Théodore de)]. Jérôme-Hermès BOLSEC. Histoire de la vie, mœurs, doctrine et déportements de Theodore
de Beze, dit le Spectable, gra[n]d Ministre de Geneve, selon que lon a peu voir & cognoistre jusqu’à maintena[n]t,
en atte[n]da[n]t que luy mesme, si bo[n] luy semble, y adjouste le reste.
Paris, Guillaume Chaudiere, 1582
. – BÈZE
(Théodore de). Poematum. Editio secunda, ab eo recognita. Item ex Georgio Buchanano aliisque variis insignibus
poetis excerpta carmina, præsertimq[ue] epigrammata.
Genève, Henri Estienne, 1569.
2 ouvrages en un volume in-8,
basane marbrée, dos orné, pièce de titre ocre, coupes ornées, tranches rouges (
Reliure du XVIII
e
siècle
)
.
400 / 500
Édition originale de ce violent pamphlet dirigé contre Théodore de Bèze.
Jérôme-Hermès Bolsec vint à Genève en
1551
et se lia d’abord avec Calvin, puis se brouilla avec lui. Emprisonné puis banni
de la ville, il se retira à Berne, où le zèle ardent du chef de la réforme le poursuivit. Forcé de rentrer en France, il fit abjuration
à Autun et exerça la médecine à Lyon, où il mourut en
1585
.
Bolsec a exhalé son ressentiment contre Calvin dans l’
Histoire de la vie, mœurs, actes, doctrine et mort de Jean Calvin
, publié
à Paris en
1577
, et contre Bèze dans le présent ouvrage, deux livres remplis d’invectives.
On a relié à la suite la seconde édition des poésies de Théodore de Bèze. En partie originale, l’édition a été expurgée par
l’auteur de quelques pièces profanes, augmentée de nouvelles pièces et complétée des œuvres de Georges Buchanan. La
première édition de ces poésies, publiée en
1548
par Robert Estienne, était le premier livre publié par Théodore de Bèze, alors
âgé de vingt-neuf ans.
Bel exemplaire en reliure ancienne.
Charnières frottées, petits incidents à la coiffe et aux coins supérieurs.
Renouard : Estienne, 132 – Gardy : Bèze, n°5 – Cat. Stroehlin, n°1511 – J. P. Barbier : MBP, IV/I, 177-191, n°34 ; 336-340, n°56.