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354.

Robert SURCOUF

(1773-1827) corsaire. L.S., Saint-Malo 31 juillet 1819, à MM. Desbouillons fils, à Rennes ;

demi-page in-4, adresse avec marque postale

S

t

M

alo

.

500/600

« Envoyez-moi le plus tôt possible, par roulier ; – 700 verges de rondelette ordinaire ; cependant forte et bonne – 173 aunes

de 1500 fils bien pareille, et de p

re

qualité »…

355.

Jean-Lambert TALLIEN

(1767-1820) conventionnel, Montagnard, l’un des artisans du Neuf Thermidor. L.A.S.,

[Paris] 24 septembre 1820, à Antoine Jay, avocat à la Cour royale ; 2 pages in-4, adresse.

300/400

Quelques jours avant sa mort (16 novembre). Il lui adresse une notice pour la

Biographie des contemporains

. « J’ai vu avec

plaisir que cette Biographie devoit être redigée par des amis de la liberté. Tous les ouvrages de cette nature ont jusqu’à present

été le depot de toutes les calomnies, de toutes les passions haineuses des ennemis de la Revolution ; ils ont laissé des impressions

fausses sur les hommes et même sur les choses ; il est donc bien à desirer que celui-ci les rectifie et que la plus exacte impartialité

y preside ; ce sera un veritable service rendu à la cause de la liberté […]. Il convient d’honorer tout ce qui est honorable et de

rehabiliter ce que la fureur des partis a voulu proscrire »…

356.

Adolphe THIERS

(1797-1877) homme d’État, historien, Président de la République. 10 L.A.S., 1868-1875, à

Léon Say ou à Georges Patinot (neveu de Say) ; 14 pages in-8.

400/500

Invitations à s’entretenir d’affaires municipales de Paris, ou à venir reprendre des documents… Remerciements pour un

livre… Recommandation d’un ami pour une perception… Gratitude pour le secours que les

Débats

lui ont apporté dans « notre

dernière lutte » (13 juin 1869)… « L’honneur de mon gouvernement, et je dirai du vôtre, de celui des

Débats

qui l’ont si

habilement soutenu, sera de s’être affranchi du joug de tous les partis pour faire exclusivement les affaires de la France.

Aujourd’hui, par la faute de ces mêmes partis, aveuglément coalisés, la France va tomber

peut-être

[…] sous le joug d’un

parti, d’un seul, et du plus aveugle, du plus implacable, du plus antipathique à la nation, de celui que les hommes éclairés, (les

Débats

en tête,) ont combattu depuis la chute du premier Empire »… Si la France pouvait y retrouver des forces, il faudrait

s’y soumettre : « je le ferais sans hésiter, comme j’étais disposé à le faire sous Napoléon III, si je n’avais cru qu’il nous menait

à la ruine par l’étranger »… Si la nouvelle restauration réussit, ce sera une « funeste édition de la restauration de 1815, avec

la fausse monarchie constitutionnelle, la fausse religion, sous un prince absolutiste et bigot […] La France sera un enfer, et un

enfer méprisé et méprisable par l’Europe »… Et de se déclarer avec emphase pour la République (20 août 1873)…

On joint 2 l.a.s. de sa veuve née Élise Dosne, 1878-1880.

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