les collections aristophil
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996
PROUST MARCEL 1871 1922
Post-scriptum autographe
à la Princesse CARAMAN-CHIMAY
;
1 page in-12 sur papier de deuil.
1 500 / 2 000 €
Post-scriptum autographe d’une lettre
perdue.
« Princesse : en ce qui concerne le Figaro, je
crois qu’il serait mieux que nous réservions
la question pour la poser simplement de vive
voix très discrètement dans une conversa-
tion… D’ailleurs cela n’a rien avoir avec les
pastiches. »
Au verso, note au crayon de la Princesse
de Caraman-Chimay transmettant la lettre
de Proust à Madame BULTEAU (femme de
lettre, célèbre pour son salon).
L’on joint une lettre autographe signé d’Anne
de NOAILLES à M. Noël lui o rant ce billet
autographe de Proust et le commentant, 27
octobre 1951; 2 pages in-4.
L’on joint également une lettre autographe
signée de Suzy PROUST-MANTE, fille de
Robert Proust frère cadet de Marcel.
997
PROUST MARCEL 1871 1922
L.A.S.,
circa 1900-1906, à Henry
BERNSTEIN
;
8 pages in-12.
4 000 / 6 000 €
Longue lettre autographe
signée Marcel
Proust dans laquelle figurent plusieurs cita-
tions sur papier de deuil, adressée au dra-
maturge français du théâtre de boulevard
Henry Bernstein.
« Je comprends très bien qu’il importe très
peu « au printemps après éclosions ce que
pèse à Marcel la poussière des roses ! »
« Vous avez inventé, sans avoir l’indi érence
cruelle, vous avez inventé ces fleurs sans
parfums. Pour moi, qui tous les printemps
suis plus malheureux encore que le domi-
nicain de Venise qui s’évanouissait à la vue
d’une rose… »
Après plusieurs citations, il cite Paul Verlaine :
« J’en étais réduit à me répéter comme
Verlaine « Ah ! Quand refleurirons les fleurs
de septembre ? » […] « Je crois plutôt que ce
que vous ne voulez pas que je dise c’est que
vous êtes triste. Et cela je vous le promets.
Car je n’aime pas seulement que l’on vous
admire, je veux qu’on vous envie. » […]
(Fentes aux plis consolidés et deux coins
légèrement coupés en marge)