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les collections aristophil
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CELINE LOUIS FERDINAND 1894 1961
L.A.S
, 1944, à JULLIEN-COURTINE
;
1 page in-4.
600 / 800 €
Amusante lettre adressée à Jullien-Courtine, journaliste et l’un des
familiers de la rue Girardon pendant l’Occupation, qui avait fait
paraître dans l’Appel une défense pastichée de Guignol’s Band.
[…] « Mon cher Courtine, voici une chronique qui pétarade ! C’est du
bombardement ! Feux d’artifices et amitiés ! Et quel courage aussi !
Un surcroît de haine vous échoit ! Votre compte est bon ! »
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CELINE LOUIS FERDINAND 1894 1961
Nord
, manuscrit autographe, circa 1957-1959; 1 page
in-folio.
1 200 / 1 500 €
Manuscrit autographe d’un passage du roman de Louis-Ferdinand
Céline Nord comprenant des ratures et corrections.
Episode de son séjour au manoir de Zornhof. Céline est appelé par
le S.S. Kracht à examiner Frau Kretzer qui vient de provoquer un
scandale en insultant le portrait d’Hitler.
[…] « Je fais relever le rideau un peu. Ah, je vois la malade, je l’examine...
La crise qu’elle avait piquée sous le portrait d’Adolf, elle pouvait être
un peu fatiguée… Elle est pâle, très pâle… Son mari pleure à côté d’elle
toujours à genou et toujours implorant Kracht… » (Romans, tome II,
2003, p. 530)
[…] « Vous emmenez votre chat en vacances, il veut savoir ce qu’il se
passe autour, va reconnaître son « espace vital », il se fait prendre…
Il finit à la marmite… Là, l’espace vital au zénith, c’était la longueur
du couloir… Tout de suite Bébert est au bout. » (Romans, tome II,
2003, p. 343)
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CELINE LOUIS FERDINAND 1894 1961
Nord
, manuscrit autographe, circa 1957-1959; 1 page
in-folio.
2 000 / 3 000 €
Manuscrit autographe
d’un passage de Nord avec ratures et cor-
rections et quelques variantes inédites par rapport au texte définitif
imprimé. Il parle de son cas personnel : « Depuis le Voyage, il est
illisible ! Le Voyage, et encore ! Maintenant il est si abruti, il a l’air,
que même à la télévision il n’est pas regardable ! Franchement ! La
preuve, Monsieur Lazare vient de lui faire sauter juste à temps une
heure d’entretien ! La France est encore perdue ! Juanovici est en
prison mais Lazare , l’œil à la brèche ! Oui ! Partout ! Et sans certificat
d’étude ! Honneur ! Bénéfices ! » (Romans, tome II, 2003, p. 563-564)
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