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beaux-arts
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GAUGUIN PAUL (1848 - 1903)
L.A.S., [Tahiti] 10 septembre 1897,
à Daniel de MONFREID; 1 page in-4
sur papier ligné.
2 000 / 3 000 €
Lettre de Tahiti sur ses soucis financiers
.
Il remercie Monfreid de sa lettre: « Je
réponds je ne sais comme la tête vide
comme l’estomac, sans rien de clair devant
moi, et – sans plus d’espoir. Pas un mot de
Chaudet et je dois maintenant,
logiquement
,
en conclure que Chaudet m’abandonne, Sus-
ceptibilité certainement sans cause vraie, ou
peut-être fatigue; cela est si rare de trouver à
notre époque dévouement continuel. Alors,
sans marchand, sans personne qui me trouve
la pâtée annuelle, que devenir. Je ne vois
rien sinon la Mort qui délivre de tout. Je
suis débiteur à ce mois de 1800 f et plus de
crédit. Je suis il est vrai créditeur à Paris de
2600 f plus mes tableaux, plus ma collection,
plus un solde Vollard (je crois) (plus 1400 f
Morice) d’après comptes Chaudet […] Mais
comme on ne me paiera pas je n’ai que la
dette et pour manger désormais – 0. Folle
mais triste et méchante aventure que mon
voyage à Tahiti »…
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GÉRARD FRANÇOIS (1770 - 1837)
L.A.S. et L.S., 1827-1828; 2 pages in-8,
et 2 pages in-4 (petite réparation).
300 / 400 €
21 juillet 1827
: pour la mesure du dessin,
« l’usage est en général, comme vous savez,
de prendre celle de la
justification
, […] en
réservant la place pour le texte du sujet »…
23 septembre 1828
, remerciant un docteur
pour un diplôme qui lui a été décerné par
une Académie.
On joint
la copie d’une notice biographique
extraite de
L’Artiste
.
+
600
GILL ANDRÉ (1840 - 1885)
L.A.S., [décembre 1876, au journaliste
Philippe
GILLE
]; 1 page in-8.
200 / 250 €
Amusante lettre du spirituel caricaturiste.
« Vous allez recevoir le 1
er
numéro de
La Lune
Rousse
tout empreint des hésitations, des
gaucheries, des tâtonnements d’un début.
Vous m’en direz votre opinion; cela me fera
plaisir et profit; et de la sorte votre 20
e
que
je n’ose guère en ce moment évoluer à plus
d’un million d’un an, atteindra sans aucun
doute le milliard. Autre chose: M
r
S
t
Genest
dont je ne partage pas précisément les opi-
nions n’en est pas moins homme d’esprit, et
puisqu’il me faut son autorisation, je ne mets
pas en doute qu’il ne vous la donne. Alors,
avec votre intarissable obligeance, vous
allez me l’envoyer. Dont je vous remercie
en rampant »…
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