Collation: [1-6
10
, 7
4
]: grammaire, 1r incipit
(P)rosodia quedam pars
grammatice nuncupatur. Partes siquidem grammatice sunt quattuor
;
[8-19
10
, 20
4
(4+1)]: dictionnaire A-H, 8/lr incipit
(I)am divina potencia
auxiliante supra determinavimus de quatuor particulis principalibus
huius operis
.
Nunc restat ut de quinta parte,
20/4+1r, incipit
manus
cum suis derivativis,
verso blanc; [21-38
10
, 39
4
]: dictionnaire I-Z, 21/
lr incipit
(I) est imperativus de eo is it
, 39/3r colophon:
Altissimi
presidio cuius nutu infantium lingue fiunt diserte
...
Hic liber egre-
gius, catholicon, dominice incarnacionis annis M
cccc
1x Alma in
urbe maguntina nacionis inclite germanice... Non calami, stili, aut
penne suffragio, sed mira patronarum formarum que concordia
proporcione et modulo, impressus atque confectus est
(suivi par
4 lignes de vers), 39/3v table des rubriques incipit
de ortographia
1
, 39/4v blanc.
Premier feuillet remonté avec bordure extérieure et angle supérieur
restaurés, un peu sali avec fente réparée en bordure inférieure. Les 4
feuillets suivants avec petit manque en bord inférieur. Faibles taches
de bordure à divers ff. (tache plus marquée aux ff. 14/4 et 14/5). Verso
f. 21/5 un peu taché ; ff. 22/8 et 33/10 verso tache brune sur la première
colonne de texte ; recto f. 27/1 légèrement sali avec minimes macula-
tions rouges ; pliure angulaire au f. 29/1 ; légères rousseurs en marge
du f. 30/7 ; petites taches au f. 36/10 verso ; tache verticale atténuée
en marge inférieure des ff. 38/9 verso et 38/10 recto ; salissures aux ff.
38/10 verso, 39/1 recto et 39/4 (ce dernier avec petits trous en bordure
inférieure). Petite restauration à l’angle du f. 12/7 et en bordure des ff.
16/1 et 16/10. Minuscules manques à la bordure extérieure de quelques
ff. 19/12., 30/5 et 30/7 ; petit trou au f. 19/9. Quelques traces de béquets.
Édition originale de ce célèbre lexique latin du Moyen Age, modèle
du dictionnaire universel, et l’ouvrage principal de la seconde impri-
merie de Gutenberg, comme la Bible avait été celui de la première.
Cet ouvrage fut composé de manière inédite à l’aide de « paires ou
groupes de lignes » (« slugs ») permettant leur réutilisation ultérieure.
Très peu d’exemplaires du Catholicon de Gutenberg sont encore
en main privée, les trois tirages de l’édition étant de la plus extrême
rareté sur le marché.
Deuxième tirage sur les trois portant tous le millésime de 1460, mais
réalisés sur des presses différentes et avec des stocks de papiers
également différents. Après une longue querelle de spécialistes, il
est établi désormais que ces trois tirages de cette même édition
furent réalisés respectivement en 1460, 1469 et vers 1472-1473. Peu
de modifications furent faites entre le premier et le second tirage.
Si Gutenberg réalisa lui-même, semble-t-il, le tout premier tirage
de 1460 sur peau de vélin ou sur papier filigrané à la tête de bœuf,
ce second tirage fut réalisé par Peter Schoeffer, en 1469, sur papier
filigrané à la marque des Galliziani (un C lombard). Quant au troisième
tirage, lui aussi attribué à Schoeffer par Needham, il aurait été réalisé
vers 1472 ou 1473, sur papier filigrané à la tour et à la couronne.
Cette édition dispersée en trois groupes d’exemplaires a posé de
nombreux problèmes techniques ainsi que de datation pour les
bibliographes. En effet, la composition typographique étant stricte-
104
les collections aristophil




