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littérature
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CHARDONNE JACQUES (1884-1968)
Ensemble de 18 lettres autographes signées
adressées à Roger NIMIER
S.l., 1954-1956, enveloppes conservées
1000 / 1 500 €
Correspondance brillante adressée par Jacques Chardonne à l’écri-
vain hussard Roger Nimier, relative à leurs œuvres respectives et à
la littérature.
« […] Je vous répèterai ce que je disais hier à Nourissier. Votre
moustique est éblouissant. Voilà le talent. La nouvelle de Sagan ne
manque pas de talent ni l’autre nouvelle. Ce n’est pas le talent à
l’état pur, la phrase infaillible. Morand m’écrit (je reçois des lettres
même quand il est à Paris). Le temps a quitté l’espace. Ce n’est pas
du Kléber [Haedens]. »
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CLARETIE JULES (1840-1913)
Deux lettres autographes signées
S.l., 1902, 3 pages in-12 à l’encre violette
400 / 500 €
Jules Claretie, romancier et critique dramatique, et chroniqueur de
La Vie
, remercie un confrère et ami de ses envois. « Tout ce qui brille
nous donnera de l’or ».
L’on joint
un ensemble important de lettres autographes de Gustave
GEFFROY, de Paul GERALDY, célèbre auteur de
Toi et Moi
, d’Hugues
LEROUX, de Gabriel HALOTAUX, d’Edmond HARAUCOURT, de Ludovic
HALEVY, de Claude FARRERE et divers auteurs.
L’on joint également :
NAVEL Georges,
Lettre autographe signée
adressée à l’abbé MOREL avec enveloppe, s
.l.n.d., 2 pages in-4 à
l’encre, enveloppe conservée. Lettre chaleureuse adressée à l’abbé
Maurice Morel, personnage singulier également peintre d’art non
figuratif.
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CHARDONNE JACQUES (1884-1968)
Ensemble de 19 lettres autographes la plupart
signées adressées à Roger NIMIER
S.l., 1954, 17 enveloppes conservées. (Très légère déchirure).
1 000 / 1 500 €
Remarquable correspondance amicale littéraire et philosophique
adressée par Chardonne à son ami Roger Nimier, l’un des hussards.
« Vous voyagez comme des stars dans la clandestinité. Je connais bien
Port-Cros, j’y suis venu au temps où Paulhan et Arland occupaient
le port au sommet de l’île, Supervielle déjà vieux léopard avec ses
jolies filles […] Morand disait quand sa femme était ruinée : à présent
je fais un mariage d’amour, je découvre que l’argent de votre femme
n’est pas du tout le nôtre […] »
« Ces colonies nous auront couté plus cher que deux guerres et aucun
Français ne voulait s’y établir sauf dans l’Afrique du Nord. Dans ses
colonies, la France n’a jamais dépensé que pour la gloire. La gloire
ne paye pas, à la fin elle paraît ridicule ».