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les collections aristophil
182
Correspondance amicale et littéraire.
13.7.
Détails sur l’attentat d’Émile Henry, à
qui Félix Fénéon donna « l’idée de la robe
de femme » et remit une robe de sa mère…
Le 17.
René Bonnel l’a aidé à « trouver un
Sade, dont j’avais besoin (Juliette). Mais je
cherche encore Justine. Il a rajeuni, a l’œil
extraordinairement aigu. Les Fleurs de Tarbes
deviennent de plus en plus importantes, et je
crois même que je vais les finir ». Il termine en
évoquant ARAGON : « je m’attends toujours
à ce qu’il se coupe. Non, il est à présent tout
à fait ce qu’il est ».
Jeudi
: « Max [JACOB] est à Paris, […] un peu
malade, et il ne sort pas. Je crois qu’il serait
très heureux, si tu allais le voir ».
Jeudi
, à propos de la science et du langage.
Dimanche [5 juin 1949]
. Il est très ennuyé
« par cette affaire Rimbaud » qu’il lui faut
résumer pour une revue : « Mais pourquoi
ne m’en as-tu jamais parlé ? Il est impos-
sible que tu n’aies pas commencé par te
défier d’un texte que te proposait ce crétin
de Saillet. Me permets-tu de dire qu’il y a,
dans ta préface, une part de mystification ?»
Il comprend que Pia a procédé ainsi pour
« amener le sale collectionneur égoïste à se
déclarer ». [Il est question de la polémique
autour du manuscrit
La Chasse spirituelle
, un
inédit très recherché faussement attribué à
Rimbaud, publié sous forme de plaquette par
l’intermédiaire de Maurice Saillet et présenté
par Pia. Le texte parut la même année au
Mercure de France
mais la supercherie fut
rapidement dénoncée par André Breton et
les comédiens Akakia Viala et Nicolas Bataille
avouèrent avoir réalisé ce faux pour se venger
de la mauvaise réception de leur pièce par
la critique, Aragon entre autres.].
5 et 9 juin
1949
, au sujet de
l’affaire Rimbaud
et de
La
Chasse spirituelle
. Le texte, lu dans
Combat
,
lui a fait « une impression désastreuse : j’ai
cru à un pastiche de Pichette (en tout cas, fait
par des lecteurs de P. Je le crois encore […] Il
est très probable qu’à ta place et le texte une
fois accepté par cette vieille maison honorable
(et, je le pensais, prudente, rusée) qu’est le
Mercure, j’aurais été pris comme toi. Qu’ils
se soient laissé monter le coup par Saillet,
j’en reste stupéfait ».
Vendredi [18 mai 1951]
. Il faudrait faire quelque
chose pour Henri Calet qui « est dans une
assez sale passe, et découragé, persécuté.
[…] c’est un type bien, et – il me semble – un
bon écrivain, un excellent reporter ».
23 mars 1957
. Il lui envoie le diagnostic de l’au-
topsie de Robert Chatte, qui était « hanté, tous
ses derniers jours, par la crainte de prendre la
tuberculose » ; il aimerait récupérer les livres
qu’il lui avait donnés à vendre.
11 janvier 1960
. Il demande quelques pages
sur Camus pour l’hommage qu’il prépare.
12 juin 1966
. Il regrette Chatté : « Il était bon de
parler avec lui tranquillement de toi. Je vais
te dire quelque chose d’idiot : il me semble
que si nous avions continué à vivre près l’un
de l’autre, tu serais plus heureux de toi, de ce
que tu es, de ce que tu peux faire ».
661
PAGNOL MARCEL (1895-1974)
Lettre tapuscrite signée
S.l., 8 décembre 1948, 1 page in-4
à l’encre sur papier à en-tête des
« Films Marcel Pagnol »
100 / 150 €
Certificat de travail de Joseph Martinetti fait
par Marcel Pagnol. Il certifie que Joseph
Martinetti « habite dans les locaux de la
société 13... ».
662
PAGNOL MARCEL (1895-1974)
Lettre dactylographiée avec une
partie autographe signée
S.l., 6 janvier 1949, 1 page in-4 à
l’encre
250 / 300 €
Cette lettre évoque des difficultés financières
pour achever un projet cinématographique.
« On ne peut pas faire travailler les Français
tant que les Monégasques ne sont pas
employés ».
663
PAGNOL MARCEL (1895-1974)
Lettre autographe signée
adressée à Joseph MARTINETTI
S.l.n.d., 1 page et demie in-4 à l’encre
sur papier à en-tête de « Radio
Monte-Carlo »
300 / 400 €
Dans cette lettre, Marcel Pagnol évoque des
questions financières avec Martinetti. Il parle
également des décors de l’un de ses films
et de ses relations avec un certain Frédéric
qu’il trouve peu commode.
« Il dit aussi la femme d’Edmond n’a pas bon
caractère et Jacqueline Bouvier j’ai faim. Il
n’a pas voulu parler à la radio, il a dit Florent
ce micro n’est pas beau. Il me fait peur. ».
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PAULHAN JEAN (1884-1968)
Correspondance adressée
à Pascal PIA
S.l., 1927-1966, 19 lettres autographes
signées, environ 22 pages formats
divers, 10 enveloppes.
2 500 / 3 000 €
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