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134

450.

Max d’OLLONE

(1875-1959).

M

anuscrit musical

autographe signé,

Vocalise-Étude

pour voix moyenne

, [1910] ; titre et

3 pages in-fol.

100/120

Vocalise pour chant et piano, en mi bémol majeur à 4/4,

Moderato

 ; sur la 3

e

page, biffée au crayon bleu, variante de 3 mesures pour

une éventuelle transposition en mi bécarre. Le manuscrit, à l’encre noire sur papier Lard-Esnault/Bellamy à 24 lignes, a servi pour la

gravure de l’édition chez Alphonse Leduc dans le

Répertoire moderne de vocalises-études

.

451.

Émile PALADILHE

(1844-1926).

M

anuscrit

musical

autographe signé,

L’Amour africain

, [1875] ; 216 et 263 pages

in-fol., en 2 volumes in-fol. reliés demi-parchemin (le 2

e

dérelié).

1 000/1 500

M

anuscrit

de

cet

opéra

-

comique

en

deux

actes

, sur un livret d’Ernest

L

egouvé

, d’après le

Théâtre de Clara Gazul

de Prosper

M

érimée

, créé le 8 mai 1875 à l’Opéra-Comique, salle Favart. L’œuvre est composée par Paladilhe quinze ans après son 1

er

Grand Prix de

Rome (qu’il avait obtenu à seize ans !) ; il épousera en 1889 la petite-fille de Legouvé.

Les personnages sont : le comte de Beaulieu [Mustapha au 2

e

acte] (chanté par le baryton Ismaël), Paul Delatour, compositeur [Nouman]

(Charles-Auguste Nicot, ténor), Raymond Duval, peintre [Zeïn] (Léon Melchissédec, baryton), la comtesse de Beaulieu (Alice Ducasse,

soprano), Margarita, femme de Raymond [Mojana] (Mlle Zina Dalti, soprano), un domestique, chœur de paysans et d’invités.

Le comte donne une fête pour inaugurer sa villa du Golfe Juan ; surviennent deux artistes, jeunes prix de Rome revenant en France ;

le musicien a dans son portefeuille une partition d’opéra, à quatre personnages, qu’il s’offre à représenter avec le peintre et sa femme,

lui-même, et le comte ; ce sera le clou de la soirée. Le 2

e

acte est la représentation de l’ouvrage, dont l’action se situe à Cordoue : les

Maures Zeïn et Nouman se disputent la belle et tendre esclave Mojana ; à la fin, les deux rivaux se battent, Mojana s’interpose et tombe

sous le poignard de Zeïn… et se relève quand le serviteur Mustapha annonce que le souper est servi ; l’œuvre s’achève sur le couplet des

invités à la gloire des prix de Rome, de la jeunesse et de l’amour. Paladilhe a pu épicer sa partition d’effets exotiques. Mais ni le livret,

ni la musique, jugée trop riche, ne trouvèrent grâce auprès de public et de la critique, et l’œuvre quitta l’affiche après six représentations.

Le manuscrit, à l’encre brune sur des bifoliums de papier à 20 lignes, préste de nombreuses ratures et corrections ; il a servi de

conducteur, et est abondamment annoté aux crayons de couleur (bleu, rouge, vert), avec de nombreux passages coupés et biffés.

L’ouverture manque, le manuscrit comprend : – 1

er

acte. N° 1

Duo

(la Comtesse, le Comte) (36 p.) ; 1 bis

Mélodrame

(2 p.) ; N° 2

Chanson

italienne

(Margarita) (26 p.) ; N° 3

Chœur (sur le théâtre)

(27 p.) ; N° 4

Couplets

(le Comte) (7 p.) ; N° 5

Quintette

(39 p.) ; N° 6

Complainte

du prix de Rome

(24 p.) ; N° 7

Arioso

(Margarita) (11 p.) ; N° 8

Quintette final

(44 p.). – 2

e

acte.

Introduction

(12 p.) ; N° 1

Romance

(Nouman) (15 p., plus transposition 13 p.) ; N° 2

Chant du cheval

(Zein) (35 p.) ; N° 3

Duetto

(Nouman, Zein) (22 p.) ; N° 4

Marche

(14 p.) ; N° 5

Récit, Strophes et Duo

(48 p.) ; N° 6

Trio final

(78 p., plus un cahier de 26 p. d’une première version abandonnée et cousue).

452.

Pierre PETIT

(1922-2000).

M

anuscrit musical

autographe signé, [

Rome l’unique objet

…], 1946-1947 ; titre et 3 pages

in-fol., et 12 pages in-4.

100/120

C

ycle

de

quatre

pièces

pour

piano

, inspiré par Rome, ici en deux cahiers. –

Néréïdes

, indiquée comme la 2

e

des

Trois Études pour le

piano

, datée du 2 février 1946, et dédiée à la pianiste Jacqueline Bonneau, avec en épigraphe une citation en grec du

Prométhée enchaîné

d’Eschyle, deviendra la 2

e

pièce de

Rome l’unique objet

... – Un cahier, daté en fin « Rome-Paris janvier-juin 47 », rassemble les trois autres

pièces, dans un ordre différent de celui de l’édition :

Galoppatoio

[IV], marqué

Très rapide

(7 pages) ;

Pincio

[I],

Pas vite, badin et léger

(3

pages) ;

San Carlo

[III], marqué

Recueilli

(2 pages). Les manuscrits ont servi pour la gravure de l’édition du recueil chez Heugel en 1947.

453.

Isidor PHILIPP

(1863-1958).

M

anuscrit musical

autographe signé,

Impromptu

, op. 100 ; 6 pages in-fol.

200/250

P

ièce

pour

piano

du grand pianiste et pédagogue. Cet

Impromptu

en mi majeur, à 6/8, marqué

Molto vivace

 ; la dédicace, à Mlle Denise

Sternberg, a été biffée et changée : « à Nathalie Radisse ». Le manuscrit, à l’encre noire sur papier à 16 lignes, a servi pour l’édition chez

Heugel en 1934.

O

n

joint

le manuscrit autographe signé de

Deux pièces légères

 : 1°

Chanson de grand’mère

et 2°

Laendler

(2 pages in-fol. chaque au

crayon), publiées chez Heugel en 1904.

454.

Gabriel PIERNÉ

(1863-1937).

M

anuscrit musical

autographe signé,

Intermezzo

pour violoncelle, harpe et orgue

, 1890 ;

cahier de [1]-6 feuillets in-fol.

600/700

T

ranscription

de

l

I

ntermezzo

de

sa

P

remière

S

uite

pour

orchestre

, opus 11. Cette

Première Suite pour orchestre

fut composée à la

Villa Médicis en guise d’envoi de première année du Prix de Rome, de février 1883 à mars 1884 ; elle sera créée le 8 avril 1886 par

l’orchestre du Conservatoire sous la baguette de Jules Garcin, à l’occasion de l’audition annuelle des envois de Rome au Conservatoire,

et dédiée à Camille

S

aint

-S

aëns

. Dans son rapport, le 27 septembre 1884, Massenet se montrera élogieux : « C’est une œuvre charmante

que la

Suite pour orchestre

de M. Pierné. Les idées sont franches, l’instrumentation en est claire, pleine d’élégance et d’intérêt. Il y

a même une certaine ingéniosité dans la façon d’accoupler les timbres de l’orchestre. On doit signaler un

Intermezzo

d’un sentiment

absolument délicieux ».

C’est cet

Intermezzo

en mi majeur à 4/4,

Moderato quasi Andantino

, que Pierné (qui va bientôt succéder à César Franck au grand orgue

de Sainte-Clotilde) a transcrit pour violoncelle, harpe et orgue (ou harmonium). Le manuscrit, signé et daté en fin « Avril 90 », avec

dédicace en tête « à mon ami Samuel Rousseau », est très soigneusement noté à l’encre brune de l’écriture petite et précise de Pierné au

recto de feuillets Lard-Esnault à 32 lignes ; au verso de 4 feuillets, en regard de la partie d’orgue nécessitant le pédalier, Pierné a noté

… / …