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couleurs »… – Il a remis à Adrien Mithouard le manuscrit de Cochin, dont il recevra bientôt les épreuves ; il a revu le texte avec André

P

ératé

, dont l’admiration a encore augmenté, à part quelques vers faciles à modifier. Gabriel Thomas ayant renoncé à faire seul l’édition,

il en laisse le soin à la société de bibliophiles dont il fait partie, Le Livre contemporain : « le livre ne devant être tiré qu’à 100 exemplaires

répartis entre les 100 membres de la société, il s’ensuit que nul ne sera mis en vente » ; et Denis craint qu’on n’offre à Cochin que deux

ou trois exemplaires... – Indication de l’emplacement d’illustrations et de lettrines dans le volume...

Saint-Germain 4 août [1908 ?]

.

« Quelle joie d’être compris et approuvé par un érudit-poète tel que vous, lorsqu’il s’agit du poème que personne au monde ne connaît

mieux que vous ! » Il remercie Cochin de ses efforts en faveur de la diffusion de leur « œuvre commune ». Il est en plein travail : « J’ai

l’ambition de terminer mon immense

Psyché

pour le Salon d’Automne »...

Silencio [Perros-Guirec] 18 septembre [1914-1918]

. Il ira probablement dans le secteur de Claude Cochin, mais « il me dit qu’au point

de vue des émotions religieuses c’est moins bien chez lui que chez Charpentier »...

Mercredi [1914-1918]

. Il s’inquiète des angoisses de

Cochin… « C’est fabuleux ! Comment ? Au mépris de nos statuts, imposer un credo esthétique à nos membres, seulement liés jusqu’ici

par le lien religieux et le lien professionnel, et cela au moment où la plupart sont au front incapables de protester ! Pendant qu’un

Barbier se bat, des bavards l’excommunieraient à cause de ses coupes de pierre ! Alors que dans toutes les Sociétés d’Art, l’union sacrée

interdit toute discussion d’école, en instituer une chez nous !! »...

5 novembre.

Il remercie Cochin d’avoir recommandé son article à M.

Trogan pour

le Correspondant 

; il a été « écrit à la diable » pendant son séjour à Genève, près de sa femme dont la santé l’angoisse… « Je

vous dirai l’amélioration de mon œil, ce dont vous remercierez Dieu »…

17 avril [1922 ?]

. Barthou a parlé à Gabriel Thomas des chances

que Cochin aurait au fauteuil de son frère : « son intention serait de vous y pousser »...

6 octobre

[1923 ?]

. « Je fais une mosaïque pour la

cathédrale de Quimper ; une peinture pour Contrexéville, l’art sacré a du succès à Jersey. [...] Et en Belgique, où la bataille a été dure,

les Dominicains m’invitent à faire une conférence sur l’art religieux moderne »...

Dimanche

. « Votre étude est un chef-d’œuvre, et je ne

sais comment vous en dire ma satisfaction. Vous avez su ranimer de vieux souvenirs qui me sont chers, et donner à tout cela le charme

d’une ancienne peinture. [...] c’est la première fois, que [je] me sens portraicturé avec un tel scrupule, et aussi avec une telle cordialité

[...]. Et quelle clarté dans la définition du rôle symbolique de l’émotion de nature ; c’est exact et lumineux »...

17.

James ENSOR

(1860-1949). L.A.S., Ostende 12 juillet 1910, à son cher

G

aspar

 ; 2 pages in-8.

400/500

Il a reçu un exemplaire de la photographie d’après la

Mangeuse d’huitres

[Musée d’Anvers] mais pas le numéro du

New York Herald

,

et il se plaint de la qualité de la photo. « Et quelles nouvelles ? Et mon panneau

Les Cuisiniers dangereux

l’avez-vous remarqué à la fête

des critiques et des littérateurs ? La

Mangeuse d’huîtres

m’intéresse parce qu’elle représente mes recherches et vision d’il y a trente ans,

recherches indiquant, avant celles des novateurs français la voie suivie actuellement par de nombreux peintres. Depuis, j’ai continué mes

recherches toujours suivies à quelques années d’intervalle par des peintres à succès. Quelques Léliards musqués nient cette évidence,

leurs menées sournoises me laissent indifférent »...

18.

Jean-Louis FORAIN

(1852-1931). L.A.S.,

Paris

26 octobre 1913, [à Henry

C

ochin

] ; 1 page in-8 à en-tête du

Cercle de

l’Union artistique

.

100/150

Il est « très touché que vous ayez bien voulu penser à moi pour être un des illustrateurs de la conférence que vous projetez. Je vous

autorise donc de grand cœur de faire photographier celles de mes eaux-fortes qui sembleront utilisables. Je n’ai pas encore dessiné une

image isolée de la Très Sainte Vierge... Elle n’est que dans trois Pietà que j’ai gravées et dans un 1

er

état avec le Bambino sur ses genoux

avec un groupe d’enfants »...

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