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100

271.

BEAUX-ARTS

. 13 lettres ou pièces dont 11 signées ou autographes signées, XVII

e

-XX

e

siècle.

200/250

Auguste

B

artholdi

, Georges

B

esson

, Pierre

B

iard

(reçu comme architecte et sculpteur du Roi, pour ses travaux au

château du Louvre, 1604), Salvador

D

ali

, Émile

G

uimet

, Lucien

L

évy

-D

hurmer

,

M

ané

-K

atz

(reçu de la Galerie Percier pour

3 peintures, 1926),

M

ordillo

, Antoine-Léonard du

P

asquier

(sur son logement au Louvre), Andy

W

arhol

, Henri

Z

ayan

 ;

plus un état des tapisseries des Gobelins « en ce moment disponibles » (1825), et un faire-part de la mort d’

I

ngres

adressé à Philippe Burty.

272.

Pierre BONNARD

(1867-1947). L.A.S., [Paris 14 septembre 1905], à Félix

F

énéon

; 1 page in-8, enveloppe.

400/500

« Je pars samedi soir et mon amie est à la campagne en ce moment. Je dois donc renoncer à vous avoir à déjeuner

pour le moment du moins car au mois d’octobre j’espère bien que nous nous retrouverons »…

273.

Pierre BONNARD

. L.A.S., Dimanche, à une amie [l’actrice Marthe

M

ellot

, Mme Alfred

A

this

 ?

] ; 1 page

in-8.

600/800

« Ce matin Marthe vient d’avoir un petit crachement de sang. J’espère que ce sera sans gravité, mais c’est au moins

huit jours d’immobilité. Il nous faut donc remettre ce déjeuner à plus tard. Nous nous faisons une joie de passer un

moment avec vous. Ce n’est que partie remise j’y compte bien »… En post-scriptum : « Les Thadée nous ont écrit qu’ils

viendraient s’installer lundi à ma campagne ».

Reproduit page 98

274.

Émile-Antoine BOURDELLE

(1861-1929). L.A.S., Paris 4 novembre 1902, à Paul et Victor

M

argueritte

 ;

4 pages in-8 à l’encre violette.

300/400

T

rès

belle

lettre

sur

leur

fresque

de

la

guerre

de

1870, U

ne

époque

(1898-1904), en quatre parties (

Le Désastre, Les

Tronçons du glaive, Les Braves Gens, La Commune

).

« Chers braves amis. Quelle douleur cela donne cette terrible lecture de vos livres, quel mal au cœur, et quel bien aux

Français, qui, tous, devraient les connaître par cœur. J’ai lu les nuits passées toute l’épopée de votre père, l’héroïque

général Margueritte ; combien vôtre tâche […] était rude et belle et quelle sombre joie en aurait le Général, s’il pouvait

voir le combat continué ainsi plus en haut par ses fils. […] J’en suis à Strasbourg et j’en suis navré. Votre œuvre est

noble, utile, terrible ! très belle parce qu’elle est vraie !

on le sent 

! Vous osez tout dire ! Le courage chez vous deux,

ô chers amis, est à la hauteur de votre art. Cette histoire que vous gravez là vibre de vérité affreuse, d’épouvante !

Que,

puisqu’il y a encore des armées

, chaque officier […] vous lise, c’est mon vœu le plus ardent »… Il connait les

Allemands : « c’est un peuple bien sérieux, travailleur, intelligent et d’âme plus neuve. Tandis que plusieurs (trop !) des

pantins qui nous gouvernent que sont-ils en face du bloc allemand ? »… Leur livre est un chef-d’œuvre de cœur et

d’intelligence : « il y a là toute l’humanité apitoyée et toute la beauté de la création ». Il est bouleversé : « L’incendie

de la cathédrale est hideusement beau seulement je le lis péniblement et c’est votre plus grand éloge, je ne puis pas

le lire, car il y a une évocation de vérité, d’une si écrasante vérité […] Je suis suffoqué, je vous ai écrit durant une part

de la nuit, en vous lisant je pleure comme une grosse bête »…

275.

Gyula Halász dit BRASSAÏ

(1899-1984) photographe. L.S. avec corrections et additions autographes (et

par sa femme Gilberte), New York 1

er

novembre 1968, à sa « chère Babeth » ; 1 page in-4 à son en-tête.

120/150

S

ur

le

succès

de

son

exposition

au

MOMA

de

N

ew

Y

ork

en

1968

. Il remercie leur amie de les avoir emmenés à Orly,

raconte le vol et l’arrivée à New York, où leurs amis les attendaient avec sa monographie

Brassaï

qui venait de sortir.

« Nous habitons chez des amis très charmants […] près de ma galerie et plein de “gadgets” qui facilitent la vie. La

première manche est gagnée […] Il y avait environ 300-350 personnes (invitées) à l’inauguration de mon exposition au

Museum of Modern Art […] Quant à mes photos elles sont très bien présentées dans deux grandes salles et depuis

les visiteurs affluent et la monographie est vraiment réussie. […] Le musée projettera aussi, pendant toute la durée de

mon exposition, mon seul et unique film

Tant qu’il y aura des bêtes

 »… Il prépare son exposition de sculptures, dessins

et tapisseries. La charmante directrice Mrs. Serger « veut augmenter tous les jours le prix de mes sculptures… J’espère

donc emporter la deuxième manche le

12 novembre

 »…

276.

Gyula Halász dit BRASSAÏ

. L.S. avec une longue addition autographe au stylo rouge, 25 juin 1976, à son

« conseiller » Léo ; 1 page in-4 à son en-tête.

100/120

Au sujet de ses négociations et de son contrat avec la Malborough Gallery à New York pour son exposition

Secret

Paris of the 30s

, fin 1976. Il résume les accords pris lors de leur « petit déjeuner d’affaire (Comme Giscard et Kissinger)

d’hier. À 14h (8h à New York) […] c’est le grand gourou, Frank Lloyd, qui nous a appelé ». Il a ainsi accepté les prix

proposés « 220 $ l’épreuve, 1

ère

année ; 240 $ seconde année ». Il s’inquiète de la rédaction du contrat… Etc.