106
290.
Charles LAPICQUE
(1898-1988). 8 L.A.S., [1951]-1980, la plupart à Jacques
L
assaigne
; 10 pages formats
divers, une enveloppe.
300/400
À Jacques
L
assaigne
,
6 mai [1951]
, l’invitant à son exposition chez Denise René…
14 avril [1956]
: « Je viens de
découvrir et de me procurer le Skira sur Venise où j’ai relu avec un vif plaisir tout votre excellent chapitre, si vivant et
senti de l’intérieur. Je suis très heureux d’y figurer par cet important paragraphe qui met si bien en lumière mon travail
sur la ville des doges »… Il annonce un livre sur lui par Jean Lescure, édité par Galanis…
29 avril 1971
, sur un projet
d’édition du « Musée de Poche » consacrée à lui-même, avec la collaboration d’Elmina Auger…
13 octobre [1971 ?]
:
« Je n’apparais pas beaucoup, mais je travaille, je rassemble et je suis par la pensée toutes vos opérations »…
Vœux pour 1966 (à Maurice Escande, au dos de la reproduction d’un dessin), 1970 (à Lassaigne ?, au dos d’une
photo), 1978 (à une demoiselle, avec envoi d’un dessin), et 1980 (à Robert Ducrot)…
O
n
joint
un article dactylographié de Jacques Lassaigne, et divers documents impr.
291.
Charles LAPICQUE
. 2 L.A.S.,
Paris
1967, à un critique d’art ; 6 pages in-4 à son en-tête.
200/300
3 juin 1967
. Il est ravi de son article « sur ma Rétrospective au Musée d’Art Moderne, véritablement magnifique.
Bien entendu, votre élan vers une création souvent jugée un peu difficile est la première chose qui me touche. Mais
la vigueur, la forme impeccable et la justesse de vos affirmations font de cette analyse, à mes yeux, un modèle
insurpassable. […] l’effort de toute une vie, si souvent dénigré ou mal compris pour avoir négligé une actualité qui
me semblait un peu mince pour demeurer au présent dans le futur, cet effort reçoit sous votre plume la plus belle
consécration qu’un artiste puisse désirer »… Un grand humaniste l’a appelé « anti-romantique », et cependant « je
ne défiais rien ni personne, trop occupé de vivre avec “allégresse” une “épopée” à la fois historique et intérieure »,
et il garde espoir d’une consécration de son vivant, puisque l’article du critique montre « l’autonomie, l’audace, le
renouvellement et […] le caractère essentiellement créateur de ma démarche »…
26 juin
, remerciant pour son bel
ouvrage sur le Cubisme, qui permet de « se faire une idée très complète et impartiale de ce mouvement cubiste, que
je regrette toujours de voir enterrer d’une façon un peu expéditive ; et peut-être d’y apercevoir, non pas dans la lettre,
mais dans l’esprit, de quoi étayer une pénétration “au-delà du Tachisme” »…
292.
Mikhaïl LARIONOV
(1881-1964).
C
arte
postale
signée illustrée de
dessins
originaux, à « Monsieur Serge
Jastrebzoff 278, Bd. Raspail Paris (14
e
) » (9 x 14 cm).
3 000/4 000
C
arte
postale
peinte
pour
S
erge
F
érat
.
La photographie de la carte postale représentant la
Scierie du Vauvrilly
à La Charité sur Loire a été entièrement
rehaussée par Larionov à l’aquarelle et à la gouache : nuages dans le ciel, arbres en vert, maisons, prairie, avec trois
vaches ajoutées…
Au verso, Larionow a signé de son nom en lettres peintes multicolores, ainsi que le nom et l’adresse du destinataire ;
sur le timbre, il a peint un faux cachet postal «
pivotin
». Dans la partie réservée à la correspondance, il a peint des
branchages et un oiseau multicolores.
Reproduit page 105
293.
Henri LAURENS
(1885-1954). L.A.S. avec
dessin
, Paris 18 juin 1953, à Pierre
B
erès
; 1 page in-4 (27 x 2 cm,
encadrée, un peu passée).
1 500/2 000
B
elle
lettre
illustrée
.
Un grand dessin à la plume en tête de la lettre représente une femme nue allongée, rehaussée aux crayons de couleur
bleu et jaune.
Il souhaite à Berès de bonnes vacances. « Peut-être si il fait chaud rencontrerez-vous au bord de la mer le modèle de
ce dessin »…
Reproduit page 105
294.
Robert LEFÈVRE
(1755-1830) peintre. L.A.S., 7 juillet 1821, au marquis de
L
auriston
,
ministre de la Maison
du Roi ; 1 page in-fol.
200/250
S
ur
son
tableau
du
baptême
du
duc
de
B
ordeaux
.
« C’est par l’auguste cérémonie du baptême que la naissance, toute miraculeuse, de Monseigneur le Duc de Bordeaux
doit être consacrée. Un sujet aussi national est du ressort de la peinture, et je m’en suis emparé. J’ai eu l’honneur d’en
mettre l’esquisse peinte, sous les yeux de Votre Excellence [...] Je me propose de le traiter en grand, ainsi que de
peindre ressemblans les principaux personnages. Comme p
er
peintre du Cabinet du Roi, pour les portraits historiques,
ce sujet entre dans mes attributions, dans mes habitudes et peut etre dans mes moyens »...
295.
Fernand LÉGER
(1881-1955). L.A.S., août 1947 ; 1 page in-4.
800/900
« J’ai eu comme élève ici à Paris Monsieur
A
bramson
pendant une année et je le considère comme devant continuer
son travail d’élève car il est particulièrement bien doué. Pouvez-vous l’aider financièrement. Je puis vous assurer
que l’effort que je vous demande pour lui n’est pas négligable et que son développement artistique dans l’avenir en
dépend momentanément »…