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SCIENCES, MÉDECINE, VOYAGES ET TECHNIQUE
536.
ASTRONOMIE
. 14 lettres, la plupart L.A.S., adressées à Auguste
C
laude
(1858-1938), membre du Bureau des Longitudes,
et directeur adjoint de l’Observatoire du Parc Montsouris, à Paris, 1909-1911.
200/300
Maurice
C
ortier
, capitaine et explorateur (6, une incomplète) : envois d’observations astronomiques en A.O.F., de valeurs de latitudes
et longitudes de Tombouctou et Niamey, etc.) ; Eugène
C
osserat
, directeur de l’Observatoire de l’Université de Toulouse, au sujet de
la livraison d’une astrolabe ; François
C
osserat
, ingénieur, frère du précédent (2), au sujet de l’astrolabe et de la réception des signaux
de la Tour Eiffel ; Émile
R
abioulle
, de l’Observatoire de Toulouse (2), au sujet de l’astrolabe à prisme, de ses travaux pour une carte du
ciel, de chronomètres et du chronographe Gautier ; H. Rocques-Desvallées (Bureau des longitudes du Palais de l’Institut) ; etc. On joint
qqs minutes autogr. de réponse, et qqs enveloppes.
537.
Claude BERNARD
(1813-1878) physiologiste. L.A.S., Saint-Julien 17 octobre 1866, à un ami ; 2 pages et quart in-8 à son
chiffre.
200/250
Il va beaucoup mieux depuis son retour de Plombières, dont les bains l’avaient « horriblement fatigué. Cependant, pour ne pas vendre
la peau de l’ours avant de la tenir, je n’ose pas encore me flatter d’être hors d’affaire. […] Je suis ici à S
t
Julien tout seul en garçon ; de sorte
que si vous voulez venir me voir en garçon et sans cérémonie aucune, je vous recevrai de mon mieux avec le cœur joyeux et l’intestin
attristé. Néanmoins je n’ai pas la prétention de mettre votre intestin au régime »…
538.
Claude BERNARD
. L.A.S., 12 juin 1871, à un Secrétaire ; 2 pages in-12 à son adresse.
100/120
« Jeudi matin, j’ai la commission du
Journal des savants
au Ministère et je ne suis pas libre ». Mais jeudi soir ou vendredi il pourra
« assister à la séance du comité de la classe 8. Je vous prie […] de vouloir bien préparer le rapport définitif à M
r
Dietz-Monin. J’ai laissé
entre vos mains le programme suivant lequel ce rapport doit être fait d’après les indications mêmes de M
r
le commissaire de l’exposition
française »…
539.
Adolphe BERTILLON
(1821-1883) médecin, statisticien et anthropologue. L.A.S., Paris 14 juillet 1872, au Dr Van den
Corput, à Bruxelles ; 4 pages in-8, enveloppe.
200/300
Les expositions de peinture à Bruxelles, surtout du « si prodigieux
W
iertz
», lui ont laissé un mal de tête qui a empêché des visites
confraternelles avant son départ : « comment un dessinateur un coloriste, une imagination de la force de votre Wiertz sont-ils si peu
connus dans le monde ? Faites retentir, faites retentir pour un si beau génie de l’art la trompette de la renommée, et l’admiration
universelle vous répondra »…
540.
Louis-Gustave BINGER
(1856-1936) officier, explorateur et administrateur colonial. L.A.S., 19 décembre 1891 ; 1 page
petit in-4.
150/200
Il est « mis à la disposition des colonies pour la délimitation de la frontière franco-anglaise entre la Côte d’or française et l’Achanté »…
541.
Jean-Baptiste BIOT
(1774-1862) mathématicien, physicien et astronome. L.A.S., Paris 5 avril 1858, à Constant
D
uméril
,
de l’Institut ; 1 page in-8.
100/150
R
efus de
laisser
faire
son
portrait
. « Je suis on ne peut plus reconnaissant de l’honneur que notre confrère Monsieur
H
eim
veut bien
me faire ; mais ma figure de 84 ans est si décrépite, et m’est si déplaisante à moi-même, qu’il me semble beaucoup plus raisonnable de
la cacher que de la montrer. Ma vieille machine est d’ailleurs soumise à des exigences assujettissantes, qui [ne] me laissent pas la liberté
d’en disposer comme je voudrais »…
O
n
joint
une photographie ancienne du dessin de Biot sur son lit de mort par Henri Regnault.
542.
Adolphe BLANQUI
(1798-1854) économiste. L.A.S., Paris 28 juin 1825, à Miss Octavia
S
ay
, à Bayswater, près Londres ;
3 pages in-4 sur papier fin, adresse avec marques postales (petite déchirure au cachet sans toucher le texte).
200/300
À
la
fille
de
l
’
économiste
J
ean
-B
aptiste
S
ay
, née en 1804.
Il a su par Horace que leur voyage avait été heureux, et il imagine les plaisirs du séjour en Angleterre, se moquant des « mascarades
du sacre » [de Charles X] à Paris : « deux feux d’artifice qui ont tué trois personnes, et des distributions de comestibles cent fois plus
dégoûtantes qu’à l’ordinaire. Lord Northumberland a régalé toutes les bedaines ministérielles […] Les valets de la cour ont eu le ruban
de la Légion d’honneur », etc. Il évoque aussi la situation en Grèce où « Miaulis et Kanaris avaient brûlé toute la flotte égyptienne
d’Ibrahim Pacha, intime ami de la S
te
alliance » ; et en Espagne : « tous les pirates du monde viennent à la grande curée de la Monarchie
Espagnole restaurée »… Il réclame des nouvelles d’Auguste
C
omte
, et de son cours dont le plan est « tout à fait neuf et philosophique »…
Il demande des renseignements sur une école de commerce qui vient d’ouvrir à Londres… Il donne des nouvelles de divers amis… Il a
placé le portrait de sa sœur par Miss Say dans son cabinet, « où il m’est absolument impossible désormais de vivre sans penser à vous »…
543.
Pierre-Henri-Hippolyte BODARD
(1758-1874) médecin et botaniste. L.A.S.,
Paris
4 avril 1815, à M. Guérin, docteur
en médecine à Avranches ; 3 pages in-4, en-tête
Botanique médicale comparée. […] Bodard, D.M., Médecin légal du Tribunal
de première Instance…
, adresse.
250/300
… / …