Previous Page  16 / 172 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 16 / 172 Next Page
Page Background

14

P

alais

-R

oyal

13

[LOUIS-PHILIPPE I

er

.]

P.S., contresignée par le chevalier de Broval, 20 décembre 1814 ; 1 page in folio en partie imprimée, aux armes

de Louis-Philippe d’Orléans, sceau aux armes sous papier.

300 / 400€

Intéressant et rare document relatif à la nomination d’une marchande dans la galerie du Palais-Royal. Le nom de cette mar-

chande a été malheureusement effacé mais il pourrait s’agir, selon une note jointe, de Madame Bourgouin, marchande de

portefeuilles située galerie du bois au numéro 227. Nous ne pouvons pas le confirmer, d’autant plus que madame Bourgouin

est déjà nommée dans l’almanach du commerce de 1811.

Le document, signé par Louis-Philippe I

er

, est contresigné par son secrétaire le chevalier de Broval.

Rousseurs et quelques mouillures. Déchirures sans manque.

14

[MANGIN (C

laude

)].

Recueil factice de 14 brochures concernant l’arrêté pris par le préfet de police Claude Mangin (1786-1835)

le 14 avril 1830 interdisant aux prostituées «de paraître, dans aucun temps et sous aucun prétexte, dans les

passages, dans les jardins publics et sur les boulevards » et leur enjoignant de ne se livrer à la prostitution que

dans les maisons de tolérance. Cette mesure, lorsqu’elle fut mise en pratique, ne dura que trois mois mais

cela suffit à ses opposants pour publier des dizaines de libelles. Toutes ces pièces de circonstance sont d’une

grande rareté.

14 brochures en un volume in-8, 201x130. Cartonnage papier marbré à la bradel, dos lisse (

reliure moderne

).

500 / 600€

-

Réponse de M. le préfet à toutes les pétitions et réclamations des filles publiques de Paris

. Paris : Les libraires du Pa-

lais-Royal, 1830

. — 14pp., (1 f.).

Cette réponse est une facétie.

-

Aux ministres !!! Nouvelle pétition des filles publiques de Paris, tendant à obtenir de LL. EE. la révocation de l’ordonnance

attentatoire à leur liberté, et rendue contre elles par M. le préfet de police, Basée sur des motifs non encore énoncés ;

Rédigée par M

lle

Elisa C... ; Approuvée et signée par près de trois cents de ses compagnes

. Paris : libraires du Palais-Royal,

1830

. — 16pp.

Comprend le nom et adresse des toutes les signataires.

-

Les Filles en cage ou déguerpissons ! par un abonné au cachet des maisons de plaisir de la capitale.

Paris : Peytieux, les

Marchands de nouveautés, 1830

. — 14pp., (1 f. blanc).

Libelle composé sous la forme dramatique.

-

Le Tocsin de ces demoiselles, ou mémoire à consulter adressé à tous les barreaux de France, et dénonciation aux cours

royales, au sujet d’un arrêté de M. Mangin, contre les filles publiques ; suivi de plusieurs lettres édifiantes et curieuses.

Paris : les marchands de nouveautés, 1830.

— 16pp.

Porte en sous-titre : «Et pour être P....., je n’en suis pas moins

femme

. »

-

Pétition des filles publiques de Paris à M. le préfet de police, au sujet de l’ordonnance qu’il vient de rendre contre elles,

Leur interdisant la circulation dans les rues et promenades publiques, et de celle qui précédemment leur a interdit l’entrée

du Palais-Royal ; Rédigée par Mlle Pauline, et apostillée par MM. les épiciers, cabaretiers, limonadiers et marchands de

comestibles de la capitale.

Paris : les libraires du palais-royal, 1830

. — 7pp. Mouillures claires.

-

Pétition d’un souteneur à monsieur le préfet de police de Paris, à l’occasion de l’ordonnance qu’il vient de rendre contre

les filles publiques, appuyée d’une lettre d’un fruitier de la rue de Froidmanteau.

Paris : les principaux libraires, 1830

. — (1

f.), 8pp., (1 f. blanc).

-

Doléances des filles de joie de Paris, à l’occasion de l’ordonnance Qui leur défend de se montrer en public, arrangées

en complainte par l’une d’elles, Enrichies de Notes et adressées aux Nymphes des départemens, Par le Cousin de Pauline

(Cuirassier).

Paris : libraires du palais-royal, les marchands de nouveautés, 1830

. — 6pp., (1 f.). Mouillures claires.

-

A MM. les députés. Projet de pétition sur la liberté individuelle, par un spartiate, de ceux que vulgairement on nomme

voleurs ; et à l’appui de la pétition des filles publiques. Ouvrage où il est démontré jusqu’à l’évidence, 1° que la prostitution

est loin d’être contraire aux mœurs ; 2° que de tout temps il y a eu des filles publiques libres ; 3° que le commerce doit se

ressentir de leur séquestration ; 4° qu’à l’aide de divers moyens simples et indiqués, les femmes honnêtes peuvent éviter

toute méprise et insulte, et la société obtenir l’épuration des mœurs. Le tout rédigé par l’homme à la longue barbe.

Paris :

tous les marchands de nouveautés, 1830

. — (1 f.), 13pp.