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JOLIS PÉCHÉS DES NYMPHES DU PA-
LAIS-ROYAL,
rue, boulevarts et faubourgs de
Paris ; ou confessions curieuses et galantes de
ces demoiselles, écrites par elles-mêmes ; suivies
d’historiettes, anecdotes amoureuses, lazzis, et
espiégleries, terminées par leur pétition aux mi-
nistres, revêtue de leurs noms et adresses.
Paris : Terry, 1838. —
In-18, 143x90 : frontispice,
136pp., (1 p.), pp. 137-141. Demi-maroquin ci-
tron, dos à nerfs orné, tête dorée, non rogné
(
reliure de la seconde moitié du XIX
e
siècle
).
300 / 400€
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LAUGIER.
Réforme des courtisannes (sic), ou les avantages qu’il y auroit à retirer pour l’humanité de proscrire les femmes
de mauvaise vie, Tant pour la santé des hommes qui les approchent en général, que pour le bien de l’Etat en
particulier ; Ouvrage qui peut servir de suite à l’Onanisme de M. Tissot.
Paris : Cailleau et fils, 1789. —
In-8, 193x121 : (2 ff.), xxxij, 158pp. Demi-basane verte, filet doré, dos lisse orné
(
reliure du XIX
e
siècle
).
500 / 600€
Édition originale de la plus grande rareté, dédiée « au beau sexe en général. »
Docteur en médecine de l’Université de Montpellier, Laugier propose ici son projet de réforme totalement fou et radical
contre les filles de joies, qu’il présente comme un complément à l’ouvrage de Tissot sur l’onanisme.
«Cet Essai réunit à la fois tout ce que la Médecine, la Physique, la Morale & la Politique renferment de plus essentiel à
l’homme […] On prouve par des raisons justes & solides que les Femmes, dont il s’agit, sont un scandale à la Religion, un
poids & une surcharge à l’Etat, inutiles au travail, dangereuses aux bonnes mœurs ainsi qu’à la société, & un obstacle consi-
dérable à la bonne population.
On a joint à ce projet quelques recherches sur la stérilité de ces Filles ; sur la honte qu’on attache à l’enfantement illégitime,
&c. &c. On trouve encore un exposé des causes de la dépopulation humaine, procédant des mêmes sujets, &c. On démontre
que les raisons qu’on peut avoir pour tolérer ces Femmes, ne sont pas bien éclaircies, & que les principes sur lesquels on se
fonde sont faux & mal entendus, outre qu’ils sont funestes à ceux qui les mettent en pratique. »
Première édition sous ce titre, très rare, la seconde après celle parue en 1820 intitulée
Confessions délicates des véritables
nymphes du Palais-Royal.
Elle a été augmentée de la
Pétition des filles publiques signée d’Élisa C***,
sur l’arrêté du préfet
Mangin de 1830, avec le nom de toutes les signataires.
L’illustration se compose d’un frontispice lithographié signé Victor, représentant une nymphe nue allongée sur un lit, entou-
rée de 3 amours sur le point de lui lancer des flèches.
Cette édition et celle de 1820 ne sont pas décrites par Pia qui ne cite que les éditions de 1839, portant la mention de « se-
conde édition» et contenant un nouveau frontispice, et la réimpression de 1882.
Bon exemplaire. Quelques rousseurs éparses.
On joint :
-
Jolis péchés des nymphes du Palais-Royal, rues, boulevards et faubourgs de Paris ou confessions curieuses
et galantes de ces demoiselles…
Paris : chez Korokoko,
[Bruxelles : J.-J. Gay, 1882]. — In-8, 190x121 : 96pp., (2 ff.), cou-
verture imprimée. Cartonnage papier marbré à la bradel, dos lisse, tête dorée, non rogné, couverture conservée (
reliure de
l’époque
).
Pia, col. 696.
Réimpression de l’édition de 1838, tirée à 500 exemplaires sur papier vergé.
Bon exemplaire.
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