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Histoire

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LOWE Hudson

(1769-1844) général

anglais, geôlier de Napoléon à Sainte-

Hélène.

L.A.S., Plantation House [Sainte-

Hélène] 22 février 1819, au comte

BALMAIN

 ; 2 pages in-8.

500 / 700 €

Il a bien reçu sa lettre, et après avoir parcouru

ses notes et ses memoranda, il lui envoie un

extrait d’une minute de conversation chez

le marquis de MONTCHENU. Il n’a aucun

souvenir d’une autre conversation sur ce

sujet avec lui, mais en relisant sa lettre du 20,

il se rend compte que cela n’a en aucun cas

influé sur la nature de la réponse qu’il avait

l’honneur de lui adresser, « que je croyais

avoir rendu assez claire sur ce point »…

[Alexandre Antonovich, Comte Ramsay de

BALMAIN

(1779-1848), diplomate russe d’ori-

gine écossaise, commissaire à Sainte-Hélène

de 1816 à 1820, a épousé l’aînée des deux filles

issues du premier mariage de Lady Lowe.]

en consequence vous laisserez exporter de

Barcelonne, les marchandises non prohibées

par les decrets de Sa Majesté l’Empereur »…

Il faut faire exécuter avec rigueur les décrets

sur les marchandises anglaises…

Barcelone

18 mai 1811

. Il demande des renseignements

« sur la moralité, le zèle, le devouement, à

notre cause et le degré de consideration dont

le commissaire g

al

jouit ainsi que des individus

attachés à la police »…

Paris 16 janvier 1812

.

« J’ai eu l’occasion de rendre temoignage à

l’Empereur de votre conduite distinguée et

des importans services que vous rendez à

S.M. dans la place de Barcelonne. J’ai aussi

prevenu l’empereur que votre santé et votre

infirmité vous forceroit sans doute à reclamer

un congé de santé, S.M. a rendu justice à

vos talents et très probablement elle vous

reserve une recompense proportionnée à

vos services. […] Les bruits de guerre et de

paix se succèdent tour à tour, sans rien de

positif au moins de public – l’empereur s’est

beaucoup occupé de l’armée de Catalogne

et de Barcelonne »…

commandée par le g

al

Rouyer, celle des ita-

liens par le g

al

Severoli, celle des Napolitains

par le g

al

Pignatelli. De tout cela j’en extrait de

quoi former un commandement territorial,

chef lieu Gironne, que je confie au g

al

Conroux

tandis que je me porterai sur Llobregat ainsi

donc, et en attendant l’arrivée des troupes,

vous serez avec moi au g

t

g

al

et je trouverai

bien moyen de nous faire faire quelques

expeditions heureuses et brillantes. […] Vous

avez laissé l’empereur bien disposé en votre

faveur »…

14 juillet

. Mathieu commandera

désormais la division territoriale de Gironne,

en remplacement du général Conroux, qui

lui remettra l’instruction, « mais l’habitude du

commandement, ce genre de guerre qui vous

est devenu familier, vos talents enfin, si sou-

vent et si utilement employés, vous mettront

à même de suppléer a tout ce qui peut être

omis »…

Barcelone 27 novembre

. « Je vous

autorise à favoriser le commerce français,

qui introduira des graines, farines et autres

denrées soit pour l’armée, soit pour son

propre compte, sauf à payer les droits établis,

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MACDONALD Alexandre

(1765-1840)

duc de Tarente, maréchal d’Empire.

7 L.A.S. « Macdonald », 1809-1812,

au général de division Maurice

Mathieu ; 9 pages in-fol. ou in-4 (2

portraits gravés joints).

500 / 700 €

Correspondance au général Mathieu, de

l’armée d’Espagne puis de Catalogne,

nommé gouverneur de Barcelone et de la

Basse-Catalogne en août 1810

.

Graz 18 août 1809

. Sa Majesté, « intarissable

dans ses graces », vient d’en accorder trois

nouvelles à Macdonald : le grand cordon,

le duché de Tarente et une dotation consi-

dérable… Il apprend que Mathieu a « fait une

aussi vilaine guerre que dans le royaume de

Naples. […] Nous avons encore l’épée dans le

fourreau, on negocie dit-on, mais néanmoins

nous nous preparons à la guerre »… Il regrette

que le général LAMARQUE quitte son corps

pour passer chef d’état-major au corps du

maréchal Marmont…

Gironne 25 juin 1810

. « Je croyois trouver une

armée de français il sy trouve en effet beau-

coup de cadres mais si foibles, si foibles ! Du

reste j’ai fait connoître cette situation, et j’ai

demandé 7 à 8 mille hommes que je vous

destine car nous n’avons que la D

on

Souham

commandée provisoirement par le g

al

Frere,

la garnison de Barcelonne commandée par

La Combe S

t

Michel, celle des allemands