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213 LEGER (Fernand) peintre français (1881-1955)

. L.A.S. à

Maurice Garçon

, 4 octobre 1952,

1p.in-

4°.

Intéressante lettre inspirée par le procès de la succession Bonnard. A

la mort de sa femme en 1942, mariée sous le régime de la commu-

nauté, les scellés furent mis sur son atelier qui lui fut confisqué. Le

peintre n’avait aucun droit moral, ni de finition sur ses œuvres. Maitre

Garçon écrivit la brochure de son plaidoyer: « le procès de la suc-

cession Bonnard et le droit des artistes ».

« J’ai pris connaissance du jugement (Affaire Bonnard). Comprends

mal pourquoi les peintres sont traités différemment des Ecrivains et

Compositeurs. Ces messieurs gardent la propriété personnelle parait-

il de leurs manuscrits, que la communauté conjugale est traitée tout

particulièrement. Il me semble que tout de même c’est le créateur qui

doit seul décider de la publication de son œuvre, et qu’il ne peut être

contraint de s’en dessaisir prématurément par le jeu d’un partage de

succession de communauté… ».

700/800 €

214 LEGER (Fernand) peintre français (1881-1955)

. 3 cartes

postales autographes signées à

Maurice Garçon

au dos des repro-

ductions de sa sculpture polychrome et de sa mosaïque à Saint Paul

de Vence.

Amicale correspondance : vœux, félicitations pour un article ;

(s.d.)

:

« On commence à être emmerdé pas d’autres mots par les fausses

gouaches et dessins, les toiles c’est un peu plus rare, alors j’ai prié

les acheteurs s’ils sont douteux de me les apporter . Puis- détruire de

mon propre chef le faux ! ou y a-il une jurisprudence la dessus ?... ».

Joint faire part de décès de F. Léger le 17 août 1955 à Gif-sur- Yvette.

600/700 €

215 LOTI (Louis Marie Julien Viaud dit Pierre) (1850-1923)

.

17 L.A.S

. dont une signée Viaud, à son avocat Maurice Trézenas, Rochefort, Hendaye, et sans lieu ni date, circa 1908-1909),

44p.in

-8°.

Très curieuse correspondance : Loti harcelé par une canaille qu’il nomme Dano avait chargé son avocat de le conseiller puis de régler l’affaire. Loti

raconte qu’il s’était engagé auprès de cet individu à lui trouver un emploi aux colonies ou ailleurs mais toutes ses démarches n’aboutissent pas car

l’homme a un casier judiciaire. L’homme ne cesse de lui écrire et ne pas lui répondre lui parait dangereux. L’individu pour faire pression se rend au Havre

et comme il n’a pas de réponse se rend à Rochefort. Loti grâce à son avocat a fait garder sa maison par un agent et la sureté lui demande de se rendre

à Marseille pour chercher du travail s’il refuse il sera arrêté pour vagabondage. Loti se sent délivré mais peu de temps après « la bête gluante vient de

reparaitre à niort à une heure d’ici. Loti supplie son avocat d’intervenir. Lorsque Loti doit aller à New York il la fait sous un nom d’emprunt…

Joint 3 L.A.S. dont 2 à Loti et 1 au commissaire, le Havre août 1908 et juin 1909

,5p.in-

°, 3 enveloppes : relative à la promesse d’emploi promises par Loti

en Martinique.

700/800 €

216 LOUŸS (Pierre) poète et romancier français (1870-1925)

. C.A.S. (s.l.n.d.) (1929-1931) 1p. in-12° oblong. En-tête « conseil de préfecture

Interdépartemental de Poitiers ».

« Tous regardent entrer un homme à l’âme vile, / Gide, sieur de la Roque et de Cucuverville, / Dont les cheveux sont longs : comme un jour sans putain,

/ Et qui tient dans ses doigts l’étoile du matin. Pierre Louÿs. » Ces rimes suivies composent la fin du troisième seizain de « A Monsieur Jean de Tinan –

Château de Baylac ». Poème Publié dans Pierre Louÿs, Œuvres complètes, Tome 10, Slatkine reprints, 1973, chap. Inscriptions et belles lettres p192.

300/400 €

217 LOUŸS (Pierre) poète et écrivain français (1870-1925)

2 poèmes autographes (sans lieu ni date), 2 pages in-4 oblong.

1) Poème de 10 vers: pastiche d’un poème de François Maynard (1582-1646): «Lecteur, dont le grave sourcy/ Marque une prudence chenue,/ Croy moy,

n’approche point d’icy:/ Venus s’y fait voir toute nue../ Ces vers ne partent d’Hélicon/ Que pour ceux qui trouvent un C.../...».

2) Poème de 20 vers: pastiche d’un poème d’Antoine Girard (1594-1661): «O toy, vieille putain, cause de mon martyr !/ Toy, louve, toy, guenon, qui m’as

si bien poivré/ Que je ne croy jamais en estre délivré/ Toy que je chevauchay quasi par penitence/ Toy qui dans ma douleur fais bouquer ma

constance,/Pour te récompenser, inspiré d’un lutin,/ Je prie, en reniant au bourreau du destin/ Que le diable te f... avec un v... d’escaille/...».

400/500 €

218 LURCAT (Jean) peintre français (1892-1966)

. L.A.S. Paris sans date (janvier 1926), 1/2 page in-4.

«Vous m’avez offert au jour de l’an passé de bien vouloir me faire l’honneur de vos Seurats. Une discussion avec un ami, possesseur d’une petite

esquisse (de la gde Jatte ???) me fit plus activement me souvenir de votre amabilité...», il lui propose un rendez-vous.

Le tableau la grande Jatte de Seurat date de 1884-1886

200/300 €

21 juin 2019 41 Pescheteau-Badin

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