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356.

Anne de MONTMORENCY

(1493-1567) maréchal et connétable de France, grand guerrier et homme d’État. P.S., Noyon 27 juin

1529 ; vélin oblong in-fol. (un coin un peu bruni).

300/400 €

Comme gouverneur et lieutenant général en Languedoc, il ordonne de payer 45 livres tournois à Pasquet Coulon, archer en la compagnie

du feu comte Hugues de Pepoly, qui a fait le voyage d’Italie en la compagnie de feu M

gr

de Lautrec…

357.

Henry MOORE

(1898-1986) sculpteur anglais. 10 L.S. « Henry » dont 2 L.A.S. sur cartes postales, et une lettre dactylographiée

non signée, Much Hadham (Hertfordshire) et Florence (Italie) 1946-1962, à Arthur SALE, à Cambridge ; 16 pages formats divers,

une à son en-tête, la plupart avec adresse ou enveloppe ; en anglais.

1 500/2 000 €

B

el

ensemble

adressé à Arthur S

ale

(1912-2000), professeur de littérature et poète, ami de Moore depuis l’Exposition surréaliste de

1936.

30 juillet 1946

, jugement sur un article de Sale. La grande nouvelle chez lui est toujours la naissance d’une fille, il y a quatre mois :

il perd beaucoup de temps avec elle !

10 août 1947

, remarques concernant la publication de poèmes : si Sale n’est pas enthousiaste de

son œuvre, il ne peut s’attendre à ce qu’un éditeur le soit non plus… La canicule gêne Moore pour travailler ; il se plaint des difficultés

matérielles pour obtenir la pierre pour les

Three Standing Figures

[groupe exposé à Battersea Park], et de la préparation d’un lieu de travail

à l’extérieur…

30 mai 1948

. En visite à Florence pour la première fois depuis 23 ans, il va exposer une trentaine de sculptures à la Biennale

de Venise…

21 juillet et 31 août 1948

. Approbation de dessins de Jonty, que Sale lui adressa ; lui-même se plaît en ce moment à dessiner,

c’est très agréable après l’achèvement difficile des

Trois Standing Figures

… Déplacements à Londres pour la fonderie, des comités d’art,

etc., ainsi que les visites d’artistes et collectionneurs…

1

er

mai 1949

. Très occupé d’un grand groupe, il remercie de l’invitation à séjourner

sur la côte de Suffolk en juillet ; ils ont déjà des projets, et il n’ose cesser de travailler, longtemps…

12 juillet 1950.

On lui a proposé de

faire trois sculptures en pied pour le maître-autel de la chapelle de Kings College : les obstacles, ses doutes, la surcharge de travail alors

qu’il doit préparer une grande sculpture pour le

Festival of Britain

en peu de temps…

2 mars 1954.

Sa femme est en convalescence d’une

pneumonie, mais l’exposition aux Leicester Galleries est un succès…

19 octobre 1956

. Il va passer une semaine à Paris, pour rencontrer les

architectes du nouveau bâtiment de l’UNESCO, et voir le site prévu pour la grande sculpture qu’on lui a commandée : elle sera au moins

deux fois plus grande que tout ce qu’il a fait jusqu’à présent, mais il ne faudra pas qu’elle soit écrasée pour l’immeuble, qui sera la seule

construction moderne de Paris. Il a déjà du retard par rapport aux autres artistes auxquels on a commandé des œuvres : Miró, Picasso,

Arp, Calder, Noguchi…

1

er

novembre 1961

. Appréciation des dessins du fils de Sale, 13 ans, dont quelques-uns rappellent ceux de Gaudier-

Brzeska ; cependant il met en garde contre les aléas de l’adolescence…

31 janvier 1962

. Sale peut donner son nom pour sa candidature

à un poste de maître de conférences ; lui-même a toujours évité de prendre la parole en public…

O

n

joint

3 lettres, dont une L.S. et

2 signées par sa secrétaire, au critique d’art Graham Carey, 1963-1973.

358.

Henry MOORE.

M

anuscrit

autographe signé,

1

st

impression of coal-face

; 1 page oblong petit in-4, enveloppe à l’adresse

d’Artur Beul à Zürich ; en anglais.

400/500 €

P

remière

impression

d

une

mine

de

charbon

par l’auteur d’une série de dessins consacrés aux mineurs (1942), commande officielle de

l’Artists Advisory Committee, pendant la Guerre. Ramper à quatre pattes endolories pour atteindre le charbon était une expérience

énorme. On pourrait décrire ainsi l’Enfer !.. Une obscurité lourde, palpable, le vrombissement de la machine de havage éjectant dans

l’atmosphère une poussière noire si épaisse que les rayons lumineux des lampes des mineurs ne pouvaient la percer que de quelques

pouces, la chaleur écrasante, etc.

On joint

une

photographie

signée.

359.

Henry MOORE.

2 L.S.,

Hoglands, Perry Green, Much Hadham (Hertfordshire)

1963-1964, au sculpteur et historien de l’art,

Arthur Graham C

arey

; 2 pages in-8 dactylographiées ; en anglais.

250/300 €

S

ur

sa

G

lenkiln

C

ross

.

13 février 1963.

L’idée de mettre la

Glenkiln Cross

à l’abbaye de Malmesbury est possible, car il en existe un

moulage récemment revenu de Spoleto. Le dernier exemplaire, parti chez ses marchands en Amérique, lui a rapporté 6000 livres, mais

Moore serait prêt à baisser un peu ce prix, comme il le fait parfois lorsqu’une œuvre trouve une destination qu’il aime. Pour gagner

l’adhésion du comité, il faudrait raconter l’histoire de la sculpture et des endroits où d’autres exemplaires ont été placés, ou parler de

la Madone de Northampton, ou montrer des livres consacrés à son œuvre, ce qui pourrait donner confiance s’ils ne savent rien du

sculpteur…

16 mars 1964.

Il eût été étonné que le conseil paroissial consentît à mettre sa sculpture dans l’abbaye, donc il ne faut pas que

Carey en soit déçu. Le Musée Kroller, en Hollande, pourrait vouloir acquérir le groupe complet des trois

Upright Motives

, dont la

Glenkiln

Cross

, pour former une sorte de groupe de la Crucifixion. Si cela se réalise, la croix de Glenkiln ne sera plus disponible, mais il apprécie

beaucoup les efforts de Carey pour la placer à Malmesbury…

360.

Paul MORAND

(1888-1976). 14 L.A.S., Paris, Vevey 1926-1969 ; 14 pages formats divers, qqs en-têtes, une adresse.

500/700 €

13 juin 1933,

à Jean B

lanzat

: « Giraudoux m’avait parlé de vous. J’aime infiniment

A moi-même ennemi

»…

14 janvier 1938

, au nouveau

secrétaire perpétuel de l’Académie française, Georges G

oyau

: « L’Académie s’est honorée, hier, en se donnant un maître tel que vous et

je me réjouis infiniment, avec tous vos lecteurs et tous vos amis, de vous voir devenir le pilote de ce grand bâtiment »…

10 décembre 1940,

à un ami. « Voici mon premier billet. Est-ce là le ton ? Quand vous en voudrez d’autres, téléphonez »…

31 mai 1941

: « Je vous renvoie

Bel

Ami

, après l’avoir retravaillé pour le goût de vos lecteurs »…

30 janvier 1942

, à la veuve de Georges Goyau, sur ses

Pensées et méditations

:

il est « certain d’y retrouver cette voix si douce, si humaine et cette belle âme qui ne manquent aujourd’hui plus que jamais »…

Dimanche

24 [mai 1942]

: envoi d’un texte sur M

gr

Baudrillart [décédé le 19], et sur Arno Breker [qui expose à l’Orangerie]…

6 décembre 1952,

à Paul

L

esourd

, remerciant pour l’

Observateur