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97

185. STENDHAL (Henri Beyle, dit). V

IE

DE

R

OSSINI

.

Paris, Boulland et Cie, 1824.

2 volumes in-8, veau rose, filet

noir et bordure à froid, grand fleuron ovale à décor de rinceaux frappé à froid au centre, dos orné or et à froid,

roulette intérieure dorée, tranches dorées

(Reliure de l’époque).

1 500 / 2 000 €

É

DITION

ORIGINALE

, ornée de 2 portraits de Rossini et de Mozart gravés par

Ambroise Tardieu.

En Italie, l’ouvrage fit naître des controverses. En effet, malgré son titre, ce n’est pas une véritable biographie, mais, comme

Stendhal l’avait déjà fait dans ses livres précédents, un prétexte à critiquer l’état de l’Italie après la chute de Napoléon, à attaquer

aussi les Parisiens amateurs d’opéra trop routiniers pour apprécier Rossini, compositeur moderne, utilisant des moyens de plaire

« calculés sur nos besoins actuels ». Dans cette optique, sa musique est « éminemment romantique »

(

Stendhal et l’Europe

,

catalogue de l’exposition à la Bibliothèque nationale, 1983, n° 197).

T

RÈS

SUBTILE

RELIURE

DE

L

ÉPOQUE

EN VEAU

ROSE

.

186. STENDHAL (Henri Beyle, dit). R

OME

, N

APLES

ET

F

LORENCE

. Troisième édition.

Paris, Delaunay, 1826

.

2 volumes in-8, veau havane, bordure formée de deux filets noirs et d’une roulette palmée à froid, grande plaque

à la cathédrale frappée à froid, dos orné avec nerfs soulignés d’une roulette dorée, caissons décorés d’une palette

à froid, pièces de titre et de tomaison vertes, roulette intérieure à froid, tranches dorées

(Re. chez Ed. Vivet).

2 000 / 3 000 €

É

DITION

EN

GRANDE

PARTIE

ORIGINALE

, augmentée d’un volume, en réalité un nouvel ouvrage, entièrement réécrit par Stendhal.

E

XEMPLAIRE DANS UNE CONDITION

EXCEPTIONNELLE

,

EN

PLEINE RELIURE À

LA CATHÉDRALE

. Elle est sortie de l’atelier d’Edme Vivet, relieur

et papetier parisien.

Les reliures portant cette signature sont très rares. Cette formule, unique à l’époque,

Re

[lié]

chez Ed

[me]

Vivet

, a amené Paul Culot,

Relieurs

et reliures décorées en France à l’époque romantique,

p. 570, à penser que Vivet n’exerçait pas lui-même le métier de relieur.

186