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188. STENDHAL (Henri Beyle, dit). P
ROMENADES
DANS
R
OME
.
Paris, Delaunay, 1829.
2 volumes in-8, demi-veau
blond, dos orné de filets dorés et à froid, en partie non rogné
(Reliure de l’époque).
2 000 / 3 000 €
É
DITION
ORIGINALE
, ornée de 2 frontispices et d’un plan dépliant (celui-ci en double état).
E
XEMPLAIRE
ÉLÉGAMMENT
RELIÉ
À
L
’
ÉPOQUE
.
De la bibliothèque Jean-Auguste Millard (1802-1885), de Troyes, ancien représentant du peuple à l’Assemblée nationale en 1848,
avec ses cachets humides sur les faux-titres.
189. [STENDHAL (Henri Beyle, dit)]. M
ÉMOIRES
D
’
UN
T
OURISTE
. Par l’auteur de Rouge et Noir.
Paris, Ambroise
Dupont, 1838.
2 volumes in-8, demi-maroquin brun à long grain avec coins, dos à nerfs portant le titre doré, tête
dorée, non rogné, couverture et dos
(René Aussourd).
2 000 / 3 000 €
É
DITION
ORIGINALE
. Elle contient au tome II, p. 312, une carte donnant la marche de Napoléon I
er
de Pierre-Chatel à Vizille, lors
de son retour de l’Île d’Elbe.
Guide rédigé par Stendhal sous la forme d’un journal d’un commerçant en fer amené par son travail à voyager en province.
Des bibliothèques Pierre Duché et Édouard Périer (vente en 1977).
A la fin du tome II, très joli catalogue des
Publications d’Ambroise Dupont
du 1
er
juin 1838 (16 pp.).
Trou supprimant deux lettres à deux mots de la p. 123 du tome I.
187. STENDHAL (Henri Beyle, dit). A
RMANCE
ou
Quelques scènes d’un salon de Paris en 1827.
Paris, Urbain Canel, 1827.
3 volumes in-12,
demi-maroquin bleu nuit à long grain avec coins,
dos lisse orné en long de compartiments dessinés
par un filet doré, non rogné, couverture, étui
(G. Mercier s
r
de son père, 1938).
10 000 / 15 000 €
É
DITION
ORIGINALE
,
RARISSIME
,
DU
PREMIER
ROMAN
DE
S
TENDHAL
, mettant en scène l'histoire d’amour d’Octave
et de sa cousine Armance.
Le personnage d’Armance serait inspiré de la dame de
compagnie du comte Stroganof ou de Nadine Staeline,
épouse de Raymond de Ségur, et celui d’Octave aurait
quelques traits de ressemblance avec Victor Jaquemont,
naturaliste et écrivain français (Paris, 1801 – B
ombay,
1832). Mais, au fond, les souffrances d’Armance et les
désespoirs d’Octave sont retracés, toujours au
témoignage de l’auteur, d’après sa propre expérience
quand il rompit sa liaison (en 1826) avec la comtesse
Curial
(Henri Martineau).
A sa parution, l’ouvrage fut mal accueilli par le public.
Sainte-Beuve jugeait ce roman sans vérité dans le détail et
à dit qu’il n’annonçait nulle invention et nul génie.
S
UPERBE
EXEMPLAIRE
,
RELIÉ
SUR
BROCHURE
,
AVEC
LA
COUVERTURE
,
EN
BEL
ÉTAT
(minimes restaurations aux
angles).
187