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149

JEAN COCTEAU

140

COCTEAU JEAN

DESSIN original signé « Jean

Cocteau

», [

Arthur Rimbaud

, 1959

?]

;

dessin à la mine de plomb, signé en

bas à droite, 19,5 x 25 cm (encadré).

3 000 / 4 000 €

Portrait d’Arthur Rimbaud

.

Ce dessin a été fait d’après le tableau peint

par Jef Rosman représentant Rimbaud alité

après avoir été blessé par Verlaine. Cocteau

a recopié une partie de la légende écrite

sur le paravent placé derrière le lit

: « Chez

Madame Pincemaille, Bruxelles. Epilogue à

la française

». Il représente Rimbaud alité,

couché sur le côté.

Ce dessin a probablement été fait par

Cocteau pour le libraire et collectionneur

rimbaldien Henri MATARASSO (1892-1985).

Le 31 juillet 1959, Cocteau note dans son

journal

: « Visite de Matarasso. Je lui donne

les deux portraits de Rimbaud

» (

Le Passé

défini

, VI, p.

585).

Magnifique hommage de Cocteau au poète

maudit.

de frivolité, Cocteau se livre à des variations

sur le génie, l’inspiration et la poésie

: «

La

poésie est faite de chiffres et d’algèbres.

Elle est précise. […] Madame de La Fayette

est un grand poète

»... À la fin de son texte,

Cocteau évoque le souvenir de Raymond

RADIGUET

: « C’est devant

La Princesse de

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COCTEAU JEAN

MANUSCRIT autographe signé

« Jean Cocteau

»,

Préface pour

La Princesse de Clèves

, [1960]

;

10 pages et demie in-4.

1 500 / 2 000 €

Belle analyse du chef-d’œuvre de Madame

de La Fayette

.

Préface écrite pour une édition de

La

Princesse de Clèves

par le Livre Club du

Libraire (1960), à l’occasion de la sortie du

film. de Jean Delannoy dont Cocteau a fait

l’adaptation et les dialogues.

« Madame de La Fayette était une grande

amie de La Rochefoucauld. […] tandis que

La Rochefoucauld résume son travail en

quelques phrases, Madame de La Fayette

n’hésite pas à bâtir une délicate et grande

machine inspirée de la circulation du sang

et de l’arbre des nerfs

», et

La Princesse

de Clèves

est une «

sorte de féerie réaliste

aussi blanche, aussi légère, aussi compacte

que la neige. […] Son style qui consiste à

dire le plus clairement possible des choses

obscures, aussi simplement que possible

des choses complexes, est le comble de

l’élégance

»… Après avoir rejeté le reproche

Clèves

que Raymond Radiguet dressa son

chevalet pour, disait-il, le copier. Il en résulta

Le Bal du Comte d’Orgel

»…

On joint

le tapuscrit (6 pages in-4).