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Gasparin, Adrien Étienne Pierre, comte de (1783-1862).

Agronome,

homme politique, il fut entre autres ministre. Ensemble de 6 L. a. s. de

format in-8°, adressées au magistrat et historien Gio Carlo Gregori,

dont plusieurs au sujet de la Corse. Les 3 lettres datées sont écrites

entre 1842 et 1843, les 3 autres ne portent pas de date mais peuvent

être situées dans la même période. La lettre la plus importante est

celle du 2 septembre 1843 :

J’ai beaucoup réfléchi aux devoirs que

m’impose la marche adoptée par le gouvernement vis à vis de la Corse

et il m’a semblé que le moment approchait, où il faudrait donner publi-

quement le principe d’une impartialité qui prévaut dans ce pays depuis

si longtemps, au lieu d’en combattre individuellement les conséquences.

J’ai aussi éprouvé depuis un an ce que valait sous tous les rapports les

démarches officieuses et les sollicitations de détails, il y a autre chose à

tenter. Mais pour le tenter, il faut disposer de renseignements plus com-

plets et plus précis que ceux qui sont à ma disposition. Une connais-

sance vague et générale de la partialité qui préside à l’administration

de la Corse ne suffit plus quand le débat peut devenir

public.je

ne suis

pas suffisamment armé pour un tel débat et je viens vous demander des

armes...

la lettre se poursuit sur cette même tonalité. Une autre lettre

parle de la Corse. Soit au total 16 p.

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[Pascal Paoli]-Gentili, Antoine (1743-1798). Général de division,

commandant en chef dans l’Isle de Corse.

Lettre signée, quartier-général de Bastia le 25 brumaire an 5e (15 no-

vembre 1796), au commandant de la place de Bonifacio. 2 p.1/4 In-4°,

en-tête imprimé à ses noms et titre, vignette.

On m’apprend citoyen, que dans plusieurs communes de votre arron-

dissement l’arbre de la liberté n’a pas été planté, que des partisans

des Anglais nourrissent le peuple dans l’espérance trompeuse de leur

retour ; ce qui tient dans l’inquiétude ;

qu’on ose même présenter

comme possible la rentrée de Paoli en Corse

;

et comme ce traitre a

malheureusement encore quelques satellites, ces scélérats ne négligent

rien pour maintenir l’agitation dans les esprits. Je vous ordonne, citoyen

de vous informer de tous ces faits, de tacher de connaître les auteurs

de ces menées et de ce faux bruit..

.Il exige que dans les vingt-quatre

heures, soit planté partout l’arbre de la liberté, et que l’on inaugure

avec pompe ce signe chéri

...des renforts sont attendus et il ne craint

pas le retour d’un

homme lâche et perfide...Il faut que la Corse soit à

jamais française et soit libre.......

Nous joignons :

Bellevile

. Lettre signée avec 17 lignes autographes du consul général

de la République français en Toscane au général Gentili, 4 p. In-folio,

Livourne le 30 frimaire an 5 (20 décembre 1796) en-tête imprimée à

son titre et vignette.

Très importante lettre au sujet des énormes difficultés financières ren-

contrées en Corse, après la victoire du général Gentili sur les Anglais.

Tout l’argent doit demeurer à disposition de l’armée d’Italie, d’après les

ordres du Commandant en chef (Bonaparte). Sont cités dans la lettre

Miot, Sapey, Saliceti, Joseph Bonaparte.

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[Jésuites de Bastia, Vignes]. - Chardon, Daniel Marc Antoine.

-

Chevalier, conseiller du Roi en ses conseils, Maître des requêtes ordi-

naire de son Hôtel, intendant de justice, police et finances, près des

troupes du Roi en l’Isle de Corse, et commissaire départi par Sa Majesté

pour l’exécution de ses ordres dans l’étendue de ladite Isle.

Jugement en date du 13 février 1769 entre le recteur des jésuites et le

sieur Jacques Ferrari à Bastia

. Pièce signée Chardon, 2 p. ½ in-fo-

lio, au sujet de plusieurs vignes établies sous séquestre dont le raisin

commence à être à maturité. Le plaignant craint que des passants ne

prennent le raisin, il est donc urgent de disposer d’hommes, de che-

vaux, de préparer les cuves…Le sieur jacques Ferrari obtient satisfac-

tion.

Nous joignons :

[Vins]

- Vente à M. François Marie Agostini de quatre

barriques de vin rouge ordinaire dont deux aigres et les deux autres de

qualité passable. Bastia le 5 février 1780. 1 p. in-8° en partie imprimée,

signée Dellaye, greffier en chef. Les marchandises proviennent de la

prise anglaise nommée St Joseph.

[Eau de vie]

- Reçu de M. Pietri Distillateur la somme de six francs vingt

un centimes pour droits d’entrée sur la quantité de deux futailles for-

mant trois hectolitres quarante cinq d’eau de vie. Ajaccio ce 17 août

1809. 1 p..in-12 oblongue, en partie imprimée, vignette.

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[Malaspina]. - Cattaneo Filippo de Marini, gouverneur général de

la Corse pour la Sérénissime République de Gênes.

Patente signée du

gouverneur, Bastia le 25 septembre 1705. 2 p. ½ in folio, cachet sec

gaufré. Quelques rousseurs qui n’altèrent pas la lecture, petit trou en

p. 3 avec perte de deux lettres.

Patente accordée à Don Felice Malaspina de Palasca, élu pour deux

ans en qualité de Noble douze pour les pieve de Sant’Andrea, Aregno,

Olmo, Pino…afin d’intervenir pour tout ce qui touche à des actions de

bandits, à la culture de terrains, aux questions des routes

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[Régiment le Royal corse]. - Maurice de Saxe, duc de Coulande

et de Semigalie (1696 – 1750). Maréchal de France.

Laisser-passer

signé, en partie imprimé à ses titres, vignette en tête et armoiries en

bas de page, le 13 octobre 1746. 1 p. in-folio. Laisser-passer en faveur

de M. Pasqualini, capitaine au régiment le Royal corse. Belle pièce

décorative. Infimes défauts au pli central.

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