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Catalogue de vente du 20 avril 2016

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Kapandji Morhange

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. [BARTOLOMEO DALL’ANGELO]. BLANCONE (Jean).

Le

souvenir de la mort, où il est enseigné à bien vivre & bien mourir, &

à soulager tant les malades que les condamnez par justice à la mort.

À

Lyon, chez Pierre Rigaud, 1614. Fort in-16, [8] f., 630 p., [9] f. (table,

approb., le dernier blanc), reliure de l’époque vélin ivoire, dos lisse mou-

cheté, titre manuscrit, traces de lacets (menus défauts à la reliure, garde

inf. manquante, dernier f. blanc déch. sans perte, titre un peu grisé).

Manuel de préparation à la mort composé par un père dominicain ita-

lien, et traduit en français par un religieux du couvent de l’Observance

de Toulouse dépendant du même ordre.

Illustré de 3 figures mortuaires gravées sur bois

, la première sur la

page de titre, la seconde à pleine page au v° du dernier f. liminaire, et

la dernière au v° de l’approbation.

Voir la reproduction.

100 / 200 €

en latin, la langue savante européenne de l’époque, et publié pour la

première fois en trois volumes en 1602 par l’éditeur et imprimeur

strasbourgeois Lazare Zetzner, il atteint six volumes et rassemble plus

de deux cents traités dans la dernière édition de 1659-1661.

Le

Theatrum Chemicum

est dédié à Frédéric Ier, duc de Wurtemberg et

comte de Montbéliard, féru d’alchimie, qui possédait au vieux château

de Stuttgart un laboratoire et une importante bibliothèque.

Bien qu’incomplet, cet exemplaire comporte 88 textes d’alchimie du

Moyen Âge ou de la Renaissance dont nombre de traités de premier

ordre (parmi ceux-ci, les traités de Gérard Dorn et ses traductions

latines des traités de Bernard le Trévisan et de Denis Zachaire, et les

recueils de Bernard Gilles Penot et Nicolas Barnaud, Raymond Lulle,

Ripleus, Lambsprinck, Raymundus Lullius, Arnaldus de Villanova,

Dionysius Zacharias…).

(Caillet 10598. Dorbon 4822. Collection Vinci Verginelli Rota (Édi-

tion de 1613 : 317-318-319-320). Duveen p. 574. Ferguson (II, 439).

Gardner 642). Voir la reproduction.

500 / 1000 €

Troisième édition, fort rare

, de ce long poème qui reprend le thème

du célèbre ouvrage de Guillaume de Salluste Du Bartas et y oppose

une réfutation, toutefois empreinte d’un certain respect à l’égard de ce

grand penseur. La première édition, rarissime, est parue à Lyon chez

Claude Morillon en 1599 (il semble qu’une contrefaçon en ait été pro-

duite à l’adresse de Genève la même année) ; le même libraire en donne

une deuxième en 1609. Cette troisième édition lui est très similaire et

paraît dès l’année suivante, toujours chez Morillon à Lyon.

L’auteur, le poète Christophle de Gamon (1574-1621) est originaire

d’une importante famille d’Annonay en Ardèche où il vécut. Protes-

tant, il approcha quelques notables calvinistes, tels Simon Goulart ou

Théodore de Bèze, et Dumoulin, qu’il rencontra en 1607 au synode de

La Rochelle. L’ouvrage est dédié à Anne de Lévis, duc de Ventadour.

Signatures anciennes au titre, l’une d’elle répétée deux fois en marge

du texte.

Voir la reproduction.

600 / 800 €

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. [Alchimie].

Theatrum Chemicum, præcipuos selectorum aucto-

rum tractatus de Chemiæ et Lapidis Philosophici Antiquitate, veritate,

jure, præstantia, et operationibus continens in gratiam veræ Chemiæ

et Medicinæ Chemicæ Studiosorum.

Ursellis, Cornelÿ Sutorÿ, 1602 ;

Argentorati, Lazare Zetzner, 1613. 3 tomes en 2 vol. in-8, plein vélin

de l’époque (reliure fort usagée – exemplaire de travail – avec manque de

vélin au dos, coins émoussés sans manques de texte. Manquent la page de

titre et les premiers feuillets du tome I, le f. 529 déchiré est absent, les ff.

431, 449 à 452 sont déchirés avec manques importants, manquent aussi

les derniers ff. du tome I notes et index et du tome II index).

Les tomes I et II en 1 volume sont en édition originale avec deux ta-

bleaux dépliants et figures dans le texte et à pleine page. Le tome III est

édité par Lazare Zetzner à Strasbourg (Argentorati), 1613, fort in-8°

de 911 pp.-6 ff. (index), plein vélin de l’époque, 1 planche dépliante

et à la suite du même éditeur, même date : « De magni lapidis sive

benedicti compositione & operatione… secunda hac editione » 28 pp.

Le Theatrum chemicum « Théâtre chimique », est le plus important

et le plus célèbre recueil de traités alchimiques de la Renaissance. Écrit

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BODIN (Jean).

De magorum daemonomania seu de testando

lamiarum ac magorum cum Satana commercio libri IV. Recens reco-

gniti, et multis in locis a mendis repurgati. Accessit ejusdem opinio-

num Joannis Wieri confutatio, non minus docta quam pia.

Franco-

furti, typis W. Richteri, 1603. In-8, 557 p., lettrines, culs-de-lampe et

vignette de titre gravés sur bois, reliure XIXe s. veau blond glacé, dos à

5 nerfs, pièces de titre et de date basane verte et rouge, triple filet doré

aux plats, double filet aux coupes, roulette intérieure, tranches dorées sur

marbrure (papier bruni ; petit trou sans perte au titre, manque de papier

touchant qq. lettres de la glose p. 422 ; qq. annotations anciennes soignées

en début de vol. ; il pourrait manquer un feuillet blanc Mm8 à la fin).

Troisième édition latine. La première édition de ce catalogue assor-

ti d’un violent plaidoyer contre les sorciers est parue en français en

1580, et la première latine en 1581. Connu pour sa finesse en matière

politique, Jean Bodin (1529-1596) se montre ici excessif et intolé-

rant. Cette édition de 1603 contient une réfutation des opinions de

Jean Wier (1515 ou 1516-1588) que Bodin jugea trop compréhensif à

l’égard des pratiques occultes de ses contemporains.

« Cet ouvrage du Fléau des sorciers est considéré comme le meilleur

des traités de démonomanie. Bodin avait foi aux pactes faits avec le

Diable, et à la copulation charnelle avec les démons ». (

Caillet, 1274).

Ex-libris manuscrit daté de 1614 au titre

(R. Crahay, M.-T. Isaac, M.-T. Lenger,

Bibliographie critique des édi-

tions anciennes de Jean Bodin

, Bruxelles, 1992, n° L3, p. 266-267).

Voir les reproductions ci-contre et page 80.

300 / 500 €

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. GAMON (Christofle de).

La semaine, ou création du monde…

Contre celle du sieur Du Bartas.

À Lyon, par Claude Morillon, 1610.

In-12, [12] f., 250 p., [1] f. (privil.), titre en rouge et noir avec marque du

libraire gravée sur bois, bandeaux et lettrines de même, reliure de l’époque

demi-vélin ivoire à petits recouvrements, dos lisse (lacets manquants, titre

moderne à l’encre rouge au dos, petites taches au plat inf. ; titre e derniers

f., un peu salis, mouillure angulaire en pieds de pages, coins manquants en

marge de 2 f., traces d’usage).

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