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les collections aristophil
170
1633
ROUSSEAU (JEAN-BAPTISTE).
Œuvres. Nouvelle édition ; avec un
commentaire historique et littéraire,
précédé d’un nouvel essai sur la vie
et les écrits de l’auteur. Paris, Lefèvre,
1820. 5 volumes in-8, maroquin rouge
à long grain, encadrement de filets et
roulette feuillagée, chiffre couronné
au centre, dos lisse orné, roulette
intérieure, doublure et gardes de
moire bleue, tranches dorées (
Reliure
de l’époque
).
3 000 / 4 000 €
La meilleure édition des œuvres de ce poète
et dramaturge.
Portrait de l’auteur gravé sur cuivre par
Delvaux
, en épreuve avant la lettre.
Bel exemplaire sur grand papier vélin au
chiffre couronné de Marie-Louise (1791-
1847), ancienne impératrice des Français.
1634
SAINT-CHAMANS (VICOMTE
AUGUSTE DE).
Revue de la Session de 1817
. Paris, Le
Normant, 1818. In-8, demi-maroquin
rouge avec petits coins, chiffre
couronné au centre, dos lisse orné,
non rogné (
Reliure de l’époque
).
800 / 1 000 €
Édition originale de ce compte rendu de la
vie parlementaire en France après la chute
de Napoléon.
Contrairement à ses deux frères Alfred et
Joseph, Auguste de Saint-Chamans (1777-
1860) ne se rallia jamais aux idées de la
Révolution, ni à celles de l’Empire. Arrêté
brièvement en 1794, il vécut discrètement
jusqu’au retour des Bourbons en 1814 et
fit paraître après les Cent-Jours, en 1815,
son premier ouvrage
Examen des fautes
du dernier gouvernement
(celui de Louis
XVI), une apologie du régime monarchiste.
Il est mentionné au catalogue de la
bibliothèque du couple impérial de 1931
sous le n°261.
Il est bien complet des cinquante épigrammes
libres et paillardes qui ne se trouvent pas
dans tous les exemplaires (t. II, pp. 376-402).
Décharge d’un signet de papier dans la
marge intérieure de six pages aux tomes I
(pp. 208-209), III (pp. 2-3) et V (pp. 24-25).
Habiles restaurations à quelques mors, petite
épidermure sur le plat supérieur du tome V.
Provenance : Calvin Bullock (ex-libris).
Il commença alors une carrière politique de
député dans le département de la Marne, et
publia plusieurs romans et chroniques, ainsi
que des ouvrages politiques et juridiques
comme
Du système d’impôt fondé sur les
principes de l’économie politique
(1826).
Son zèle politique lui valut les distinctions
de chevalier de la Légion d’honneur et de
maître des requêtes au Conseil d’État, dignité
dûment mentionnée sur la page de titre de
cet ouvrage.
Cette
Session de 1817
est le récit détaillé et
commenté des débats qui eurent lieu à la
Chambre des députés et des départements
instituée par la Charte de 1814, notamment à
propos d’une loi sur la liberté de la presse.
L’ouvrage a été cruellement critiqué dans
La
Minerve
par Benjamin Constant.
Exemplaire à toutes marges, dont beaucoup
de pages n’ont pas été coupées, dans une
demi-reliure au chiffre de Marie-Louise.